- LE FORUM DONT TU ES LE HEROS - QG de sa grand-mère la chouette croisée son grand-père l'hippocampe. Repaire qui gère sa fougère. Sanctuaire du mitigé cochon-d'inde. Espace d'entraide, communauté ouverte et soudée, lieu de discussions en tous genres. |
| | Le topic dont vous êtes le héros | |
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Auteur | Message |
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Invité Invité
| Sujet: Re: Le topic dont vous êtes le héros Sam 27 Sep 2014 - 13:31 | |
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| | | Asczdv Membre
Age : 32 Messages : 3040
| Sujet: Re: Le topic dont vous êtes le héros Sam 27 Sep 2014 - 13:41 | |
| - Pour le moment...:
Après avoir rêvé d'Hello Kitty sur le dos de Nyan Cat au rythme de Chocolate Rain, un rêve qui a semblé durer des heures, vous vous réveillez. La première chose que vous sentez, c'est votre propre haleine. Qu'est ce que vous avez bien pu manger qui s'est transformé en quelque chose de si pestilentiel ? Vous sentez votre cœur battre au niveau de vos tempes. Migraine. En entamant le mouvement pour vous recouvrir la bouche d'une de vos mains pour tenter de stopper la diffusion de l'odeur, vous vous rendez compte de deux choses. Premièrement, vos bras sont bien courbaturés. Ensuite, vous n'êtes plus sur de l'origine de l'odeur : vous avez les mains pleines de sang. - Wild Weasel a écrit:
- Premier réflexe : la salle de bain. Si cadavre il y a, je l'ai surement emballé dans la baignoire. S'il n'y a rien, je pourrais contempler mon reflet dans le miroir et me débarbouiller en essayant de me remémorer la veille.
Le réveil est difficile. L'odeur est persistante. Vous y pensez directement : la baignoire ? Vous devez allez vérifier. A peine debout, la douleur à la tête s'intensifie. Vous arrivez, en titubant, à l'entrée de ce que vous vous souvenez être la salle de bain. Première surprise : pas de baignoire. Deuxième surprise : pas de cadavre. Vous vous traînez vers le lavabo. Dans le miroir, vous pouvez voir un visage ridé, creux et terne. Des cheveux incolores parsèment votre crâne reluisant. Encore du sang. Vous vous débarbouillez, mais nettoyez péniblement vos mains et votre visage, en essayant de vous remémorer la veille. Vous ne vous souvenez que d'un mal de tête, d'une odeur forte, et d'un chat bourré qui traverse des arc-en-ciel sur le dos d'un biscuit à tête de chat. Avant ça, rien. - Kid. a écrit:
- Je passe mes mains partout sur mon corps à la recherche d'éventuelles blessures puisque, je n'y ai pas pensé mais, ce sang pourrait-être le mien.
Une autre idée vous vient à la tête. D'ailleurs vous vous demandez pourquoi vous n'y avait pas pensé plus tôt : êtes vous blessé ? Vous avez vu le sang, mais d'où vient-il ? La migraine est tellement forte que vous ne seriez pas étonné à l'idée de découvrir que vous avez un orteil en moins, et que vous ne sentiez pas la douleur jusqu'à présent à cause de cette satané migraine. Vous vérifiez l'état de vos membres. Leur présence d'abord, puis leur état, en allant jusqu'au détail : vos ongles, entre vos orteil, sous vos bras, dans votre dos... rien. Vous êtes physiquement en forme... si on oublie la tête. - Kid. a écrit:
- Je cherche mon portable afin d'y trouver un indice : appel manqué, message vocal, sms, vidéos ...
Vous cherchez votre téléphone dans votre poche. Vous avez bien du laisser un trace de ce qui s'est passé, d'une couleur autre que le rouge ! Le téléphone vous demande un code. Impossible de s'en souvenir. Vous savez que vous êtes du genre à écrire les mots de passe quelque part en cas d'oubli. Un petit bout de papier s'est glissée de votre poche. Vous vous baissez pour le ramasser. C'est une note. Il est écrit :Alexandre TouvierEt il est signé :Roger Rabbit - Kid. a écrit:
- Roger Rabbit
Bon alors puisque je n'ai que cette piste, je test le mot de passe "Alexandre Touvier" puis "Roger Rabbit" tant qu'à faire. *acte de désespoir* Le téléphone ne se déverrouille pas. A vrai dire, le mot de passe demandé est plus court. Vous essayez donc les combinaisons qui vous paraissent possibles à partir de ces mots : Alexandre, Roger, ATRR, AT, RR, Touvier, Rabbit... rien. En y réfléchissant, vous ne reconnaissez pas votre écriture. - Kid. a écrit:
- Je vais me débarbouiller déjà. Prendre une douche et changer de vêtements, au cas où quelqu'un débarque.
Retour dans la salle de bain. Vous faites couler l'eau, vous vous déshabillez tranquillement, passez sous l'eau. Vous sentez la chaleur de l'eau sur votre peau. Vous écoutez attentivement le bruit des goûtes sur votre crâne, sur le sol. C'est une musique apaisante. Les yeux fermés, vous profitez en essayant d'oublier le mal de tête. Lorsqu'il revient à la charge, la douleur surprend, vous tombez.
Revoilà Nyan Cat. Vous rêvez toujours de ça ou quoi ? Ca ne dure pas longtemps : vous revenez à vous. Le mal de tête a disparu. Enfin.
Vous vous séchez, vous vous rhabillez. Apparemment, personne n'a débarqué pendant votre perte de conscience. L'odeur est toujours aussi forte. - Momo17 a écrit:
- Après m'être changé, je fouille tout l'appart' histoire de récolter des indices..
Vous vous décidez de faire un tour et d'analyser votre environnement. Vous commencez par la chambre dans laquelle vous vous êtes réveillé. Le lit est taché, ainsi que le sol jusqu'à la porte. Il semble y avoir plus de traces de pas que ce que vos mouvements précédents peuvent expliquer. A y regarder de plus près, il y a des traces d'autres chaussures. Sur la table de chevet, un bout de papier, vous reconnaissez l’écriture...J'ai eu sa peau. Roger RabbitLe reste de la chambre de vous donne aucun autre détail ou piste dans ses détails. Dans sa globalité, elle vous paraît très plaisante et confortable. En levant les yeux, vous appréciez la hauteur du plafond, qui rend la pièce encore plus spacieuse et volumineuse qu'elle n'ait. Tout, de la tapisserie au parquet, en passant par le chandelier et le bureau en marbre, est resplendissant, si on oublie, bien sur, ce qui doit être des litres de sang dispersé un peu partout.Je dois être plein de thunevous laissez échapper. Vous continuez en entrant dans la salle de bain, qui ne contient rien de plus que ce que vous avez déjà pu voir : rien ne vous frappe. Cette salle bain étant directement reliée, a la chambre, la seule issue possible est la porte de la chambre, qui donne sur un couloir. Toutes les portes sont verrouillées, et le couloir vous frappe par deux de ces aspects : premièrement, il est encore synonyme d'un propriétaire fortuné : vous voyez des peintures, des photos, accrochées au mur, mais vous n'y êtes pas. Deuxièmement, le mur face à vous est couvert de sang. Cette fois, vous arrivez a voir plus que ça : il est écrit "26". L'odeur vous force à faire demi tour et à revenir dans la chambre.
- Mauvaizherbe a écrit:
- Je touche le sang au sol pour savoir s'il est frais ou sec. Je regarde aussi les semelles de mes chaussures pour les comparer avec celles au sol. Je vais vers la première fenêtre pour voir si je reconnais la rue, l'endroit où je suis.
Vous vous baissez pour toucher le sang. Vous sentez une montée d’adrénaline au moment ou vous le touchez, mais tout redevient normal au moment où vous réalisez qu'il est sec. Vous comparez les traces de pas aux vôtres. Seule une correspond, l'autre est significativement plus grande. La personne qui les a laissées semble avoir fait un simple allez-retour dans la chambre. Derrière la fenêtre de la chambre, des volets empêchent de voir l’extérieur. Vous les ouvrez. La première chose qui vous vient à l'esprit est la dissipation légère de l'odeur. Dehors, un paysage vert, mais vide. De légères collines à l'horizon semblent suggérer qu'il y aurait une activité humaine dans cette direction. De ce qui est, selon votre estimation, le 3ème étage, vous n’apercevez qu'un jardin bien entretenue et une pelouse bien tondue. Le reste n'est qu'une prairie, dans sa forme la plus monotone, mais peut être aussi la plus décontractante. Vous ne vous souvenez pas de cet atmosphère, de cet isolement. - Kid. a écrit:
- Je regarde avec attention les tableaux qui ornent les murs pour essayer de voir si je ne reconnais personne. Je me dirige ensuite vers la porte d'entrée pour voir si elle est vérouillée.
C'est décidé : il faut aller observer ce couloir de plus prêt. Vous devez bien apparaître sur une de ces photos, un tableau sera peut-être le votre, quelque chose vous redonnera peut-être des souvenirs ? Courageusement, vous entrez dans le couloir. Heureusement, vous avez gardé votre respiration : l'odeur ne vous atteint pas. Pas encore, tout du moins. Vous regardez les photos de plus prêt : une famille. Un père, une mère et leurs deux enfants, deux filles. Le père ne ressemble en rien au visage que vous avez vu dans le miroir il y a peu. Le reste des visages ne vous dit rien. La photo a l'air récente, et même si vous vous trompez, vous ne ressemblez à aucune de ses personnes en plus vieux. Le reste des photos sont du même genre, et font intervenir la même famille. Vous vous approchez du plus grand tableau, au centre du couloir, à la gauche duquel le "2" est inscrit en encre rouge, en opposition au "6" de l'autre côté. Il vous devient difficile de garder votre souffle, et c'est lorsque vous n'arrivez plus à tenir que vous voyez que le tableau est signé :TouvierVous êtes à nouveau obligé de respirer dans ce nuage nauséabond. De là où vous vous trouvez, vous apprécier l'oeuvre. Mais vous appréciez tout particulièrement son contexte : le sang et la peinture se mélange divinement et le tableau qui aurait pu être jugé de médiocre seul, se trouve embelli par la présence de ce nombre. Cette vue vous apaise, vous fait oublier votre stimulus olfactif. Vous vous sentez bien. - Mauvaizherbe a écrit:
- J'essaie le mot de passe 26 sur le portable ._.
Vous sortez presque automatiquement votre téléphone. Ca vaut peut être le coup d'essayer, sait-on jamais. Vous entrez le code "0026". Le téléphone se déverrouille. Vous fouillez les photos, vous trouvez la photo du mur du couloir, du 26, ainsi que des photos d'une villa. Dans l'une d'entre elles, vous reconnaissez le paysage que vous venez d'observer par la fenêtre. Vous regardez ensuite les vidéos : rien. Les SMS : aucun. Le journal d'appel : un numéro a appelé ce téléphone hier : Roger - Kid. a écrit:
- Let's go, j'appelle Roger.
Vous appelez le numéro. Après quelques secondes, une voix qui vous semble familière réponds. Graillonneuse, elle répondit d'un air stressé et pressant :J'espère que c'est une urgence, on avait dit pas d'appels !
- Hokkaido a écrit:
- Je demande pourquoi.
Comment ça, pas d'appels ?Après un court soupir, la voix au bout du fil reprend.Ecoute. J'ai pas le temps ni l'envie de prendre plus de risques après ce qui s'est passé hier. Pour la dernière fois, c'est une urgence ?
Dernière édition par Asczdv le Mar 30 Sep 2014 - 0:41, édité 6 fois | |
| | | Mauvaizherbe Membre
Age : 30 Messages : 1310
| Sujet: Re: Le topic dont vous êtes le héros Sam 27 Sep 2014 - 17:33 | |
| Je ne veux absolument pas qu'il raccroche alors j'essaie de trouver une idée.
"Oui, c'est une urgence, Je voudrais savoir qui est mort hier. Je ne me souviens de rien, et je déconne pas."
HJ: C'est une situation de merde, quand même. | |
| | | Soma Membre
Age : 35 Messages : 1977
| Sujet: Re: Le topic dont vous êtes le héros Sam 27 Sep 2014 - 17:40 | |
| Dans le doute et pour jouer la prudence, je lui dit avoir suivi le plan mais ne plus me rappeler de la suite des évènements | |
| | | Asczdv Membre
Age : 32 Messages : 3040
| Sujet: Re: Le topic dont vous êtes le héros Sam 27 Sep 2014 - 17:46 | |
| C'est ce genre de situation dont je parlais au début : vous ne semblez pas avoir la même idée de quoi dire (à une chianlie près, mais c'est peut-être important (peut-être ? mmmh peut-être pas ! ) ). Plutôt de comment le dire : jouer le jeu et dire que vous ne vous souvenez plus de la fin ? Ou jouer la carte de l'urgence ? Mettez vous d'accord Et oui c'est une situation de merde mais bon, vous finirez bien par tout savoir Vous avancez bien là Vous verrez que les prochaines histoires (i.e. celles qui seront faites par des personnes meilleures que moi ^^) seront bien meilleures, et je parie, plein plus merdiques (dans le sens du terme qu'on préfère) | |
| | | Mauvaizherbe Membre
Age : 30 Messages : 1310
| Sujet: Re: Le topic dont vous êtes le héros Sam 27 Sep 2014 - 18:39 | |
| On a qu'à mettre les deux, ça va ensemble! D'abord le perso lui dit qu'il se souvient de rien et ensuite qu'il a suivi le plan mais a des doutes. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Le topic dont vous êtes le héros Sam 27 Sep 2014 - 19:23 | |
| Ça serait bien que la personne au bout du fil disent comment le perso s'appelle. |
| | | Asczdv Membre
Age : 32 Messages : 3040
| Sujet: Re: Le topic dont vous êtes le héros Sam 27 Sep 2014 - 23:10 | |
| - Hokkaido a écrit:
- Ça serait bien que la personne au bout du fil disent comment le perso s'appelle.
En effet, ce serait bien - Pour le moment...:
Après avoir rêvé d'Hello Kitty sur le dos de Nyan Cat au rythme de Chocolate Rain, un rêve qui a semblé durer des heures, vous vous réveillez. La première chose que vous sentez, c'est votre propre haleine. Qu'est ce que vous avez bien pu manger qui s'est transformé en quelque chose de si pestilentiel ? Vous sentez votre cœur battre au niveau de vos tempes. Migraine. En entamant le mouvement pour vous recouvrir la bouche d'une de vos mains pour tenter de stopper la diffusion de l'odeur, vous vous rendez compte de deux choses. Premièrement, vos bras sont bien courbaturés. Ensuite, vous n'êtes plus sur de l'origine de l'odeur : vous avez les mains pleines de sang. - Wild Weasel a écrit:
- Premier réflexe : la salle de bain. Si cadavre il y a, je l'ai surement emballé dans la baignoire. S'il n'y a rien, je pourrais contempler mon reflet dans le miroir et me débarbouiller en essayant de me remémorer la veille.
Le réveil est difficile. L'odeur est persistante. Vous y pensez directement : la baignoire ? Vous devez allez vérifier. A peine debout, la douleur à la tête s'intensifie. Vous arrivez, en titubant, à l'entrée de ce que vous vous souvenez être la salle de bain. Première surprise : pas de baignoire. Deuxième surprise : pas de cadavre. Vous vous traînez vers le lavabo. Dans le miroir, vous pouvez voir un visage ridé, creux et terne. Des cheveux incolores parsèment votre crâne reluisant. Encore du sang. Vous vous débarbouillez, mais nettoyez péniblement vos mains et votre visage, en essayant de vous remémorer la veille. Vous ne vous souvenez que d'un mal de tête, d'une odeur forte, et d'un chat bourré qui traverse des arc-en-ciel sur le dos d'un biscuit à tête de chat. Avant ça, rien. - Kid. a écrit:
- Je passe mes mains partout sur mon corps à la recherche d'éventuelles blessures puisque, je n'y ai pas pensé mais, ce sang pourrait-être le mien.
Une autre idée vous vient à la tête. D'ailleurs vous vous demandez pourquoi vous n'y avait pas pensé plus tôt : êtes vous blessé ? Vous avez vu le sang, mais d'où vient-il ? La migraine est tellement forte que vous ne seriez pas étonné à l'idée de découvrir que vous avez un orteil en moins, et que vous ne sentiez pas la douleur jusqu'à présent à cause de cette satané migraine. Vous vérifiez l'état de vos membres. Leur présence d'abord, puis leur état, en allant jusqu'au détail : vos ongles, entre vos orteil, sous vos bras, dans votre dos... rien. Vous êtes physiquement en forme... si on oublie la tête. - Kid. a écrit:
- Je cherche mon portable afin d'y trouver un indice : appel manqué, message vocal, sms, vidéos ...
Vous cherchez votre téléphone dans votre poche. Vous avez bien du laisser un trace de ce qui s'est passé, d'une couleur autre que le rouge ! Le téléphone vous demande un code. Impossible de s'en souvenir. Vous savez que vous êtes du genre à écrire les mots de passe quelque part en cas d'oubli. Un petit bout de papier s'est glissée de votre poche. Vous vous baissez pour le ramasser. C'est une note. Il est écrit :Alexandre TouvierEt il est signé :Roger Rabbit - Kid. a écrit:
- Roger Rabbit
Bon alors puisque je n'ai que cette piste, je test le mot de passe "Alexandre Touvier" puis "Roger Rabbit" tant qu'à faire. *acte de désespoir* Le téléphone ne se déverrouille pas. A vrai dire, le mot de passe demandé est plus court. Vous essayez donc les combinaisons qui vous paraissent possibles à partir de ces mots : Alexandre, Roger, ATRR, AT, RR, Touvier, Rabbit... rien. En y réfléchissant, vous ne reconnaissez pas votre écriture. - Kid. a écrit:
- Je vais me débarbouiller déjà. Prendre une douche et changer de vêtements, au cas où quelqu'un débarque.
Retour dans la salle de bain. Vous faites couler l'eau, vous vous déshabillez tranquillement, passez sous l'eau. Vous sentez la chaleur de l'eau sur votre peau. Vous écoutez attentivement le bruit des goûtes sur votre crâne, sur le sol. C'est une musique apaisante. Les yeux fermés, vous profitez en essayant d'oublier le mal de tête. Lorsqu'il revient à la charge, la douleur surprend, vous tombez.
Revoilà Nyan Cat. Vous rêvez toujours de ça ou quoi ? Ca ne dure pas longtemps : vous revenez à vous. Le mal de tête a disparu. Enfin.
Vous vous séchez, vous vous rhabillez. Apparemment, personne n'a débarqué pendant votre perte de conscience. L'odeur est toujours aussi forte. - Momo17 a écrit:
- Après m'être changé, je fouille tout l'appart' histoire de récolter des indices..
Vous vous décidez de faire un tour et d'analyser votre environnement. Vous commencez par la chambre dans laquelle vous vous êtes réveillé. Le lit est taché, ainsi que le sol jusqu'à la porte. Il semble y avoir plus de traces de pas que ce que vos mouvements précédents peuvent expliquer. A y regarder de plus près, il y a des traces d'autres chaussures. Sur la table de chevet, un bout de papier, vous reconnaissez l’écriture...J'ai eu sa peau. Roger RabbitLe reste de la chambre de vous donne aucun autre détail ou piste dans ses détails. Dans sa globalité, elle vous paraît très plaisante et confortable. En levant les yeux, vous appréciez la hauteur du plafond, qui rend la pièce encore plus spacieuse et volumineuse qu'elle n'ait. Tout, de la tapisserie au parquet, en passant par le chandelier et le bureau en marbre, est resplendissant, si on oublie, bien sur, ce qui doit être des litres de sang dispersé un peu partout.Je dois être plein de thunevous laissez échapper. Vous continuez en entrant dans la salle de bain, qui ne contient rien de plus que ce que vous avez déjà pu voir : rien ne vous frappe. Cette salle bain étant directement reliée, a la chambre, la seule issue possible est la porte de la chambre, qui donne sur un couloir. Toutes les portes sont verrouillées, et le couloir vous frappe par deux de ces aspects : premièrement, il est encore synonyme d'un propriétaire fortuné : vous voyez des peintures, des photos, accrochées au mur, mais vous n'y êtes pas. Deuxièmement, le mur face à vous est couvert de sang. Cette fois, vous arrivez a voir plus que ça : il est écrit "26". L'odeur vous force à faire demi tour et à revenir dans la chambre.
- Mauvaizherbe a écrit:
- Je touche le sang au sol pour savoir s'il est frais ou sec. Je regarde aussi les semelles de mes chaussures pour les comparer avec celles au sol. Je vais vers la première fenêtre pour voir si je reconnais la rue, l'endroit où je suis.
Vous vous baissez pour toucher le sang. Vous sentez une montée d’adrénaline au moment ou vous le touchez, mais tout redevient normal au moment où vous réalisez qu'il est sec. Vous comparez les traces de pas aux vôtres. Seule une correspond, l'autre est significativement plus grande. La personne qui les a laissées semble avoir fait un simple allez-retour dans la chambre. Derrière la fenêtre de la chambre, des volets empêchent de voir l’extérieur. Vous les ouvrez. La première chose qui vous vient à l'esprit est la dissipation légère de l'odeur. Dehors, un paysage vert, mais vide. De légères collines à l'horizon semblent suggérer qu'il y aurait une activité humaine dans cette direction. De ce qui est, selon votre estimation, le 3ème étage, vous n’apercevez qu'un jardin bien entretenue et une pelouse bien tondue. Le reste n'est qu'une prairie, dans sa forme la plus monotone, mais peut être aussi la plus décontractante. Vous ne vous souvenez pas de cet atmosphère, de cet isolement. - Kid. a écrit:
- Je regarde avec attention les tableaux qui ornent les murs pour essayer de voir si je ne reconnais personne. Je me dirige ensuite vers la porte d'entrée pour voir si elle est vérouillée.
C'est décidé : il faut aller observer ce couloir de plus prêt. Vous devez bien apparaître sur une de ces photos, un tableau sera peut-être le votre, quelque chose vous redonnera peut-être des souvenirs ? Courageusement, vous entrez dans le couloir. Heureusement, vous avez gardé votre respiration : l'odeur ne vous atteint pas. Pas encore, tout du moins. Vous regardez les photos de plus prêt : une famille. Un père, une mère et leurs deux enfants, deux filles. Le père ne ressemble en rien au visage que vous avez vu dans le miroir il y a peu. Le reste des visages ne vous dit rien. La photo a l'air récente, et même si vous vous trompez, vous ne ressemblez à aucune de ses personnes en plus vieux. Le reste des photos sont du même genre, et font intervenir la même famille. Vous vous approchez du plus grand tableau, au centre du couloir, à la gauche duquel le "2" est inscrit en encre rouge, en opposition au "6" de l'autre côté. Il vous devient difficile de garder votre souffle, et c'est lorsque vous n'arrivez plus à tenir que vous voyez que le tableau est signé :TouvierVous êtes à nouveau obligé de respirer dans ce nuage nauséabond. De là où vous vous trouvez, vous apprécier l'oeuvre. Mais vous appréciez tout particulièrement son contexte : le sang et la peinture se mélange divinement et le tableau qui aurait pu être jugé de médiocre seul, se trouve embelli par la présence de ce nombre. Cette vue vous apaise, vous fait oublier votre stimulus olfactif. Vous vous sentez bien. - Mauvaizherbe a écrit:
- J'essaie le mot de passe 26 sur le portable ._.
Vous sortez presque automatiquement votre téléphone. Ca vaut peut être le coup d'essayer, sait-on jamais. Vous entrez le code "0026". Le téléphone se déverrouille. Vous fouillez les photos, vous trouvez la photo du mur du couloir, du 26, ainsi que des photos d'une villa. Dans l'une d'entre elles, vous reconnaissez le paysage que vous venez d'observer par la fenêtre. Vous regardez ensuite les vidéos : rien. Les SMS : aucun. Le journal d'appel : un numéro a appelé ce téléphone hier : Roger - Kid. a écrit:
- Let's go, j'appelle Roger.
Vous appelez le numéro. Après quelques secondes, une voix qui vous semble familière réponds. Graillonneuse, elle répondit d'un air stressé et pressant :J'espère que c'est une urgence, on avait dit pas d'appels ! - Hokkaido a écrit:
- Je demande pourquoi.
Comment ça, pas d'appels ?Après un court soupir, la voix au bout du fil reprend.Ecoute. J'ai pas le temps ni l'envie de prendre plus de risques après ce qui s'est passé hier. Pour la dernière fois, c'est une urgence ?
- Mauvaizherbe a écrit:
- Je ne veux absolument pas qu'il raccroche alors j'essaie de trouver une idée.
"Oui, c'est une urgence, Je voudrais savoir qui est mort hier. Je ne me souviens de rien, et je déconne pas." - Soma a écrit:
- Dans le doute et pour jouer la prudence, je lui dit avoir suivi le plan mais ne plus me rappeler de la suite des évènements
- Mauvaizherbe a écrit:
- On a qu'à mettre les deux, ça va ensemble! D'abord le perso lui dit qu'il se souvient de rien et ensuite qu'il a suivi le plan mais a des doutes.
Ecoutez je ne me souviens de rien, je me suis à peine réveillé que j'ai vu tout le sang... je ne sais pasC'est pas vrai...Roger laisse encore échapper un soupir. Il a l'air d'être moins sur les nerfs... mais ce n'est plus le cas lorsqu'il se remet à parler :Je t'ai laissé un mot pourtant.Je l'ai vu, oui.Et alors ?Je n'en sais rien, c'est à vous de me le dire.Quelques secondes passent, et vous sentez dans sa respiration que ce que vous venez de lui dire ne lui a pas plu du tout.Regarde dans la chambre des enfants Touvier, ça devrait te revenir. Je reviens t'aider à faire ton boulot... *sapristis !*.J'ai commencé mon boulot déjà, mais tout est fermé ! Je suis enfermé !Je sais, mais depuis quand est-ce que c'est un problème pour toi ?Vous entendez la tonalité : il a raccroché.
Dernière édition par Asczdv le Mar 30 Sep 2014 - 0:41, édité 3 fois | |
| | | Mauvaizherbe Membre
Age : 30 Messages : 1310
| Sujet: Re: Le topic dont vous êtes le héros Sam 27 Sep 2014 - 23:16 | |
| Je crochète la serrure d'une pièce pour essayer de trouver quelque chose ailleurs dans la maison. Pas seulement la chambre. | |
| | | Asczdv Membre
Age : 32 Messages : 3040
| Sujet: Re: Le topic dont vous êtes le héros Sam 27 Sep 2014 - 23:23 | |
| - Mauvaizherbe a écrit:
- Je crochète la serrure d'une pièce pour essayer de trouver quelque chose ailleurs dans la maison. Pas seulement la chambre.
Avec quoi essayes-tu de la crocheter ? Tu as ton téléphone, les bouts de papier, les vêtements sur ton dos. Héhé, ça devient intéressant maintenant Ah oui et je me suis permis de parler à votre place, mais je ne suis pas sur que ça aurait été utile de s'arrêter plus tôt | |
| | | Mauvaizherbe Membre
Age : 30 Messages : 1310
| Sujet: Re: Le topic dont vous êtes le héros Dim 28 Sep 2014 - 0:02 | |
| Avec mes super pouvoirs! C'te question! Bon ok... Je l'enfonce alors, la porte :B (FAUT BIEN AJOUTER DU PIMENT D'ESSEUHPEULETTEUH CONG) | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Le topic dont vous êtes le héros Dim 28 Sep 2014 - 15:02 | |
| Je trifouille dans le téléphone. Il doit bien y avoir des contacts dans le répertoire. |
| | | Kid. Membre
Age : 32 Messages : 3228
| Sujet: Re: Le topic dont vous êtes le héros Dim 28 Sep 2014 - 16:39 | |
| [Je bois beaucoup d'eau pour atténuer la monstrueuse gueule de bois que j'ai ce matin et jette à la ben toute la colle que je me suis enfilé dans le pif].
Sinon, je vais peut-être dans la chambre des gosses pour effectivement voir si y'a pas un truc qui fait tilt. | |
| | | Soma Membre
Age : 35 Messages : 1977
| Sujet: Re: Le topic dont vous êtes le héros Lun 29 Sep 2014 - 20:06 | |
| Ask le jeu t'attends | |
| | | Asczdv Membre
Age : 32 Messages : 3040
| Sujet: Re: Le topic dont vous êtes le héros Lun 29 Sep 2014 - 22:46 | |
| Oui, il faut que je trouve le temps de répondre ^^ Ca va arriver | |
| | | Mauvaizherbe Membre
Age : 30 Messages : 1310
| Sujet: Re: Le topic dont vous êtes le héros Lun 29 Sep 2014 - 22:52 | |
| Non. Tu le fais tout de suite et tu te magnes. *se jette d'un immeuble* | |
| | | Asczdv Membre
Age : 32 Messages : 3040
| Sujet: Re: Le topic dont vous êtes le héros Mar 30 Sep 2014 - 0:34 | |
| - Mauvaizherbe a écrit:
- *se jette d'un immeuble*
Vous aviez bien observé la hauteur à laquelle vous êtes. Vous semblez l'oublier quelques instants, et dans un élan de désespoir vous vous défenestrez. Avec plusieurs os brisés et après de longues heures de souffrance, vous suppliez la mort de venir vous chercher. THE END.J'ai tout compris ? Nan ça devrait arriver demain c'est ptêtre obvious vu que j'ai besoin de temps, mais il y a du big qui arrive, je veux pas qu'il y ait d'incohérences ou que ce soit mal fait, faut que je prenne du temps (je suis pas doué pour ça, ça me prends du temps ). | |
| | | Asczdv Membre
Age : 32 Messages : 3040
| Sujet: Re: Le topic dont vous êtes le héros Dim 26 Oct 2014 - 22:54 | |
| Punaise j'avais vraiment pas de temps au moment où ça se passait, puis j'ai complètement zappé ! J'espère bien me souvenir de tout, et puis que vous êtes toujours motivés Je vais essayer de vous donner un truc qui fera que l'attente valait le coup. J'ai surement pas les compétences pour, et mon histoire est certainement pas assez bien construite pour, mais je vais tenter Ca devrais être dur lourd la suite ! (j'ai du rusher la fin, vu l'heure, mais je suis sur que j'aurais d'autres occasions pour développer plus ! ) - Pour le moment...:
Après avoir rêvé d'Hello Kitty sur le dos de Nyan Cat au rythme de Chocolate Rain, un rêve qui a semblé durer des heures, vous vous réveillez. La première chose que vous sentez, c'est votre propre haleine. Qu'est ce que vous avez bien pu manger qui s'est transformé en quelque chose de si pestilentiel ? Vous sentez votre cœur battre au niveau de vos tempes. Migraine. En entamant le mouvement pour vous recouvrir la bouche d'une de vos mains pour tenter de stopper la diffusion de l'odeur, vous vous rendez compte de deux choses. Premièrement, vos bras sont bien courbaturés. Ensuite, vous n'êtes plus sur de l'origine de l'odeur : vous avez les mains pleines de sang. - Wild Weasel a écrit:
- Premier réflexe : la salle de bain. Si cadavre il y a, je l'ai surement emballé dans la baignoire. S'il n'y a rien, je pourrais contempler mon reflet dans le miroir et me débarbouiller en essayant de me remémorer la veille.
Le réveil est difficile. L'odeur est persistante. Vous y pensez directement : la baignoire ? Vous devez allez vérifier. A peine debout, la douleur à la tête s'intensifie. Vous arrivez, en titubant, à l'entrée de ce que vous vous souvenez être la salle de bain. Première surprise : pas de baignoire. Deuxième surprise : pas de cadavre. Vous vous traînez vers le lavabo. Dans le miroir, vous pouvez voir un visage ridé, creux et terne. Des cheveux incolores parsèment votre crâne reluisant. Encore du sang. Vous vous débarbouillez, mais nettoyez péniblement vos mains et votre visage, en essayant de vous remémorer la veille. Vous ne vous souvenez que d'un mal de tête, d'une odeur forte, et d'un chat bourré qui traverse des arc-en-ciel sur le dos d'un biscuit à tête de chat. Avant ça, rien. - Kid. a écrit:
- Je passe mes mains partout sur mon corps à la recherche d'éventuelles blessures puisque, je n'y ai pas pensé mais, ce sang pourrait-être le mien.
Une autre idée vous vient à la tête. D'ailleurs vous vous demandez pourquoi vous n'y avait pas pensé plus tôt : êtes vous blessé ? Vous avez vu le sang, mais d'où vient-il ? La migraine est tellement forte que vous ne seriez pas étonné à l'idée de découvrir que vous avez un orteil en moins, et que vous ne sentiez pas la douleur jusqu'à présent à cause de cette satané migraine. Vous vérifiez l'état de vos membres. Leur présence d'abord, puis leur état, en allant jusqu'au détail : vos ongles, entre vos orteil, sous vos bras, dans votre dos... rien. Vous êtes physiquement en forme... si on oublie la tête. - Kid. a écrit:
- Je cherche mon portable afin d'y trouver un indice : appel manqué, message vocal, sms, vidéos ...
Vous cherchez votre téléphone dans votre poche. Vous avez bien du laisser un trace de ce qui s'est passé, d'une couleur autre que le rouge ! Le téléphone vous demande un code. Impossible de s'en souvenir. Vous savez que vous êtes du genre à écrire les mots de passe quelque part en cas d'oubli. Un petit bout de papier s'est glissée de votre poche. Vous vous baissez pour le ramasser. C'est une note. Il est écrit :Alexandre TouvierEt il est signé :Roger Rabbit - Kid. a écrit:
- Roger Rabbit
Bon alors puisque je n'ai que cette piste, je test le mot de passe "Alexandre Touvier" puis "Roger Rabbit" tant qu'à faire. *acte de désespoir* Le téléphone ne se déverrouille pas. A vrai dire, le mot de passe demandé est plus court. Vous essayez donc les combinaisons qui vous paraissent possibles à partir de ces mots : Alexandre, Roger, ATRR, AT, RR, Touvier, Rabbit... rien. En y réfléchissant, vous ne reconnaissez pas votre écriture. - Kid. a écrit:
- Je vais me débarbouiller déjà. Prendre une douche et changer de vêtements, au cas où quelqu'un débarque.
Retour dans la salle de bain. Vous faites couler l'eau, vous vous déshabillez tranquillement, passez sous l'eau. Vous sentez la chaleur de l'eau sur votre peau. Vous écoutez attentivement le bruit des goûtes sur votre crâne, sur le sol. C'est une musique apaisante. Les yeux fermés, vous profitez en essayant d'oublier le mal de tête. Lorsqu'il revient à la charge, la douleur surprend, vous tombez.
Revoilà Nyan Cat. Vous rêvez toujours de ça ou quoi ? Ca ne dure pas longtemps : vous revenez à vous. Le mal de tête a disparu. Enfin.
Vous vous séchez, vous vous rhabillez. Apparemment, personne n'a débarqué pendant votre perte de conscience. L'odeur est toujours aussi forte. - Momo17 a écrit:
- Après m'être changé, je fouille tout l'appart' histoire de récolter des indices..
Vous vous décidez de faire un tour et d'analyser votre environnement. Vous commencez par la chambre dans laquelle vous vous êtes réveillé. Le lit est taché, ainsi que le sol jusqu'à la porte. Il semble y avoir plus de traces de pas que ce que vos mouvements précédents peuvent expliquer. A y regarder de plus près, il y a des traces d'autres chaussures. Sur la table de chevet, un bout de papier, vous reconnaissez l’écriture...J'ai eu sa peau. Roger RabbitLe reste de la chambre de vous donne aucun autre détail ou piste dans ses détails. Dans sa globalité, elle vous paraît très plaisante et confortable. En levant les yeux, vous appréciez la hauteur du plafond, qui rend la pièce encore plus spacieuse et volumineuse qu'elle n'ait. Tout, de la tapisserie au parquet, en passant par le chandelier et le bureau en marbre, est resplendissant, si on oublie, bien sur, ce qui doit être des litres de sang dispersé un peu partout.Je dois être plein de thunevous laissez échapper. Vous continuez en entrant dans la salle de bain, qui ne contient rien de plus que ce que vous avez déjà pu voir : rien ne vous frappe. Cette salle bain étant directement reliée, a la chambre, la seule issue possible est la porte de la chambre, qui donne sur un couloir. Toutes les portes sont verrouillées, et le couloir vous frappe par deux de ces aspects : premièrement, il est encore synonyme d'un propriétaire fortuné : vous voyez des peintures, des photos, accrochées au mur, mais vous n'y êtes pas. Deuxièmement, le mur face à vous est couvert de sang. Cette fois, vous arrivez a voir plus que ça : il est écrit "26". L'odeur vous force à faire demi tour et à revenir dans la chambre.
- Mauvaizherbe a écrit:
- Je touche le sang au sol pour savoir s'il est frais ou sec. Je regarde aussi les semelles de mes chaussures pour les comparer avec celles au sol. Je vais vers la première fenêtre pour voir si je reconnais la rue, l'endroit où je suis.
Vous vous baissez pour toucher le sang. Vous sentez une montée d’adrénaline au moment ou vous le touchez, mais tout redevient normal au moment où vous réalisez qu'il est sec. Vous comparez les traces de pas aux vôtres. Seule une correspond, l'autre est significativement plus grande. La personne qui les a laissées semble avoir fait un simple allez-retour dans la chambre. Derrière la fenêtre de la chambre, des volets empêchent de voir l’extérieur. Vous les ouvrez. La première chose qui vous vient à l'esprit est la dissipation légère de l'odeur. Dehors, un paysage vert, mais vide. De légères collines à l'horizon semblent suggérer qu'il y aurait une activité humaine dans cette direction. De ce qui est, selon votre estimation, le 3ème étage, vous n’apercevez qu'un jardin bien entretenue et une pelouse bien tondue. Le reste n'est qu'une prairie, dans sa forme la plus monotone, mais peut être aussi la plus décontractante. Vous ne vous souvenez pas de cet atmosphère, de cet isolement. - Kid. a écrit:
- Je regarde avec attention les tableaux qui ornent les murs pour essayer de voir si je ne reconnais personne. Je me dirige ensuite vers la porte d'entrée pour voir si elle est vérouillée.
C'est décidé : il faut aller observer ce couloir de plus prêt. Vous devez bien apparaître sur une de ces photos, un tableau sera peut-être le votre, quelque chose vous redonnera peut-être des souvenirs ? Courageusement, vous entrez dans le couloir. Heureusement, vous avez gardé votre respiration : l'odeur ne vous atteint pas. Pas encore, tout du moins. Vous regardez les photos de plus prêt : une famille. Un père, une mère et leurs deux enfants, deux filles. Le père ne ressemble en rien au visage que vous avez vu dans le miroir il y a peu. Le reste des visages ne vous dit rien. La photo a l'air récente, et même si vous vous trompez, vous ne ressemblez à aucune de ses personnes en plus vieux. Le reste des photos sont du même genre, et font intervenir la même famille. Vous vous approchez du plus grand tableau, au centre du couloir, à la gauche duquel le "2" est inscrit en encre rouge, en opposition au "6" de l'autre côté. Il vous devient difficile de garder votre souffle, et c'est lorsque vous n'arrivez plus à tenir que vous voyez que le tableau est signé :TouvierVous êtes à nouveau obligé de respirer dans ce nuage nauséabond. De là où vous vous trouvez, vous apprécier l'oeuvre. Mais vous appréciez tout particulièrement son contexte : le sang et la peinture se mélange divinement et le tableau qui aurait pu être jugé de médiocre seul, se trouve embelli par la présence de ce nombre. Cette vue vous apaise, vous fait oublier votre stimulus olfactif. Vous vous sentez bien. - Mauvaizherbe a écrit:
- J'essaie le mot de passe 26 sur le portable ._.
Vous sortez presque automatiquement votre téléphone. Ca vaut peut être le coup d'essayer, sait-on jamais. Vous entrez le code "0026". Le téléphone se déverrouille. Vous fouillez les photos, vous trouvez la photo du mur du couloir, du 26, ainsi que des photos d'une villa. Dans l'une d'entre elles, vous reconnaissez le paysage que vous venez d'observer par la fenêtre. Vous regardez ensuite les vidéos : rien. Les SMS : aucun. Le journal d'appel : un numéro a appelé ce téléphone hier : Roger - Kid. a écrit:
- Let's go, j'appelle Roger.
Vous appelez le numéro. Après quelques secondes, une voix qui vous semble familière réponds. Graillonneuse, elle répondit d'un air stressé et pressant :J'espère que c'est une urgence, on avait dit pas d'appels ! - Hokkaido a écrit:
- Je demande pourquoi.
Comment ça, pas d'appels ?Après un court soupir, la voix au bout du fil reprend.Ecoute. J'ai pas le temps ni l'envie de prendre plus de risques après ce qui s'est passé hier. Pour la dernière fois, c'est une urgence ? - Mauvaizherbe a écrit:
- Je ne veux absolument pas qu'il raccroche alors j'essaie de trouver une idée.
"Oui, c'est une urgence, Je voudrais savoir qui est mort hier. Je ne me souviens de rien, et je déconne pas." - Soma a écrit:
- Dans le doute et pour jouer la prudence, je lui dit avoir suivi le plan mais ne plus me rappeler de la suite des évènements
- Mauvaizherbe a écrit:
- On a qu'à mettre les deux, ça va ensemble! D'abord le perso lui dit qu'il se souvient de rien et ensuite qu'il a suivi le plan mais a des doutes.
Ecoutez je ne me souviens de rien, je me suis à peine réveillé que j'ai vu tout le sang... je ne sais pasC'est pas vrai...Roger laisse encore échapper un soupir. Il a l'air d'être moins sur les nerfs... mais ce n'est plus le cas lorsqu'il se remet à parler :Je t'ai laissé un mot pourtant.Je l'ai vu, oui.Et alors ?Je n'en sais rien, c'est à vous de me le dire.Quelques secondes passent, et vous sentez dans sa respiration que ce que vous venez de lui dire ne lui a pas plu du tout.Regarde dans la chambre des enfants Touvier, ça devrait te revenir. Je reviens t'aider à faire ton boulot... *sapristis !*.J'ai commencé mon boulot déjà, mais tout est fermé ! Je suis enfermé !Je sais, mais depuis quand est-ce que c'est un problème pour toi ?Vous entendez la tonalité : il a raccroché.
- Hokkaido a écrit:
- Je trifouille dans le téléphone. Il doit bien y avoir des contacts dans le répertoire.
- Kid. a écrit:
- [Je bois beaucoup d'eau pour atténuer la monstrueuse gueule de bois que j'ai ce matin et jette à la ben toute la colle que je me suis enfilé dans le pif].
Sinon, je vais peut-être dans la chambre des gosses pour effectivement voir si y'a pas un truc qui fait tilt. - Mauvaizherbe a écrit:
- Je l'enfonce alors, la porte :B (FAUT BIEN AJOUTER DU PIMENT D'ESSEUHPEULETTEUH CONG)
Tout cela est bien étrange. Une autre personne vous aidera surement. Il y a bien quelqu'un qui vous expliquera ce qu'il se passe ! Vous sortez votre téléphone, à la recherche d'un autre contact, d'un autre numéro à appeler. La trace de quelqu'un d'autre qui pourrait vous permettre de mettre la situation au clair. La liste des contacts du téléphone ne se résume qu'à un seul nom, celui de Roger.
Vous suivez alors la seule piste qu'il vous a donné : la chambre des enfants. A vrai dire, vous ne savez pas de quelle porte il s'agit. Vu l'état du couloir, vu votre état, vous n'hésitez pas une seconde : vous détruirez toutes les portes et tous les murs de cette maison si il le faut pour trouver cette chambre, pour arriver à trouver l'explication, ce qui devrait vous faire rappeler ce qu'il s'est passé. La journée d'aujourd'hui est votre seul souvenir, comme si vous n'étiez né que ce matin. Vous avez découvert un monde, découvert votre passé par le sang, et vous voulez bien savoir qui vous êtes, où vous êtes, sortir de cet état d'incompréhension et d'ignorance. Vous rassemblez toute votre bonne volonté et vous vous jetez sur la première porte qui croise votre chemin : celle en face de la pièce où vous vous êtes réveillé.
La porte résiste. Vous vous y reprenez, toujours autant convaincu que c'est la porte qui mènera à votre salut, la redécouverte de votre vie, que tout refasse enfin sens. Votre épaule vous fait mal, mais vous n'hésitez pas. La vie, c'est pas Hollywood, mais cette porte tombera ! Vous entendez des craquements. Vous le sentez, la porte commence à céder. A chaque mouvement que vous entamez en direction de la porte, vous sentez son ouverture s'approcher. Sans savoir pourquoi, vous êtes persuadé que c'est ici que toutes vos réponses seront, vous sentez en vous la conviction que ce qui se cache derrière cette porte est non seulement une mine à réponse, mais une récompense. Récompense pour ces moments passés mal à l'aise, récompense pour avoir supporté la vue du sang et l'odeur probablement cadavérique. Vous voulez non seulement vous souvenir, mais atteindre ce qu'il y a de l'autre côté. Vous ne savez pas ce que c'est, mais votre esprit se concentre là dessus, s'impatiente du plaisir qu'il suppose et qu'il attends que ce qu'il se cache lui procurera. Cette attente s'intensifie, vos pupilles s'écartent, votre cœur bat la chamade, vous êtes comme un enfant le jour de noël : vous voulez votre surprise.
La porte cède. C'était la bonne porte. Vous sentez une joie immense pendant le temps que vous traversez le pas de la porte. Vous levez les yeux. C'est bel est bien une chambre, trop grande pour qu'on puisse dire à priori qu'il s'agisse d'une simple chambre d'enfants, mais vous pouvez observer deux lits, au centre d'une chambre presque symétrique. Les deux sœurs devaient être tellement jalouses l'une de l'autre qu'elles voulaient absolument avoir exactement la même chose que l'autre. L'entrée se faisait face à l'espace entre les lits, n'était pas plus proche d'un lit que de l'autre. Les armoires étagères étaient remplies de poupées, de livres et de figurines placés quasiment au même endroit.
Une différence notable entre les deux filles était le livre qui était sur leur table de chevet : elle ne lisait pas le même livre en même temps. Question de goût ? Stratagème pour éviter la concurrence au niveau de la vitesse de lecture ? Aucun moyen de le savoir. Et à dire vrai, votre esprit était dirigé vers d'autres détails.
Vous ne pouvez plus voir de quelle couleur était la tapisserie : les murs sont rouges. Vous ne pouvez distinguer aucun des titres des livres : ils sont trempés. Une couche de quelques centimètres coule sous vos pieds. Vous sentez la substance s'infiltrer dans vos chaussures et couler entre vos orteils. Le reste de la scène capture bien plus votre regard : entre les deux lits, face à vous, quatre cadavres se baignent dans ce qui était leur substance vitale. Deux semblent être des enfants, ils sont placés entre un homme et une femme. Vous avez eu du mal à faire cette observation, puisqu'ils sont tellement défigurés qu'on pourrait dire que vous avez fait l'assertion que vous aviez affaire à des être humains uniquement parce que c'est ce que vous attendiez trouver, et non parce que leur corps le montraient clairement.
Non seulement leurs visages en sont à peine, mais le reste n'est pas dans un meilleur état. Ils sont nus, mais vous ne pouvez voir que leur entrailles dépasser de leur carcasse. Ils semblent être encore en un seul morceaux, à l'exception de leur mains, de leur pieds, et du sexe de l'homme, qui parsème le sol alentour. Toutes les entrailles qui dépassaient ont été rassemblées en un tas devant eux. A côté de cela, vous pouvez voir un autre tas ensanglanté. Vous avez du mal à distinguer ce que cette espèce de gélatine est, mais, à voir ce qu'il reste des corps et ce que vous avez pu voir pour le moment, il s'agit très probablement de leur peau.
Sur ce tas, un bout de papier :Je t'ai un peu mâché le travail, mon pauvre. Roger Rabbit
Dernière édition par Asczdv le Ven 7 Nov 2014 - 1:29, édité 1 fois | |
| | | Kid. Membre
Age : 32 Messages : 3228
| Sujet: Re: Le topic dont vous êtes le héros Ven 7 Nov 2014 - 0:19 | |
| J'attrape le papier pour voir si rien n'est écrit au verso puis je fais le tour de la chambre à la recherche d'indices supplémentaires (dans les placards, sous les lits ...). | |
| | | Asczdv Membre
Age : 32 Messages : 3040
| Sujet: Re: Le topic dont vous êtes le héros Lun 10 Nov 2014 - 0:44 | |
| Mince c'était pas des armoires mais des étagères. Détail inutile mais qui rangerait des livres dans son placard puis si du sang est arrivé dans un placard ça aurait pu donner des idées étranges. J'ai juste modifié ce détail (con, surement ^^) - Pour le moment...:
Après avoir rêvé d'Hello Kitty sur le dos de Nyan Cat au rythme de Chocolate Rain, un rêve qui a semblé durer des heures, vous vous réveillez. La première chose que vous sentez, c'est votre propre haleine. Qu'est ce que vous avez bien pu manger qui s'est transformé en quelque chose de si pestilentiel ? Vous sentez votre cœur battre au niveau de vos tempes. Migraine. En entamant le mouvement pour vous recouvrir la bouche d'une de vos mains pour tenter de stopper la diffusion de l'odeur, vous vous rendez compte de deux choses. Premièrement, vos bras sont bien courbaturés. Ensuite, vous n'êtes plus sur de l'origine de l'odeur : vous avez les mains pleines de sang. - Wild Weasel a écrit:
- Premier réflexe : la salle de bain. Si cadavre il y a, je l'ai surement emballé dans la baignoire. S'il n'y a rien, je pourrais contempler mon reflet dans le miroir et me débarbouiller en essayant de me remémorer la veille.
Le réveil est difficile. L'odeur est persistante. Vous y pensez directement : la baignoire ? Vous devez allez vérifier. A peine debout, la douleur à la tête s'intensifie. Vous arrivez, en titubant, à l'entrée de ce que vous vous souvenez être la salle de bain. Première surprise : pas de baignoire. Deuxième surprise : pas de cadavre. Vous vous traînez vers le lavabo. Dans le miroir, vous pouvez voir un visage ridé, creux et terne. Des cheveux incolores parsèment votre crâne reluisant. Encore du sang. Vous vous débarbouillez, mais nettoyez péniblement vos mains et votre visage, en essayant de vous remémorer la veille. Vous ne vous souvenez que d'un mal de tête, d'une odeur forte, et d'un chat bourré qui traverse des arc-en-ciel sur le dos d'un biscuit à tête de chat. Avant ça, rien. - Kid. a écrit:
- Je passe mes mains partout sur mon corps à la recherche d'éventuelles blessures puisque, je n'y ai pas pensé mais, ce sang pourrait-être le mien.
Une autre idée vous vient à la tête. D'ailleurs vous vous demandez pourquoi vous n'y avait pas pensé plus tôt : êtes vous blessé ? Vous avez vu le sang, mais d'où vient-il ? La migraine est tellement forte que vous ne seriez pas étonné à l'idée de découvrir que vous avez un orteil en moins, et que vous ne sentiez pas la douleur jusqu'à présent à cause de cette satané migraine. Vous vérifiez l'état de vos membres. Leur présence d'abord, puis leur état, en allant jusqu'au détail : vos ongles, entre vos orteil, sous vos bras, dans votre dos... rien. Vous êtes physiquement en forme... si on oublie la tête. - Kid. a écrit:
- Je cherche mon portable afin d'y trouver un indice : appel manqué, message vocal, sms, vidéos ...
Vous cherchez votre téléphone dans votre poche. Vous avez bien du laisser un trace de ce qui s'est passé, d'une couleur autre que le rouge ! Le téléphone vous demande un code. Impossible de s'en souvenir. Vous savez que vous êtes du genre à écrire les mots de passe quelque part en cas d'oubli. Un petit bout de papier s'est glissée de votre poche. Vous vous baissez pour le ramasser. C'est une note. Il est écrit :Alexandre TouvierEt il est signé :Roger Rabbit - Kid. a écrit:
- Roger Rabbit
Bon alors puisque je n'ai que cette piste, je test le mot de passe "Alexandre Touvier" puis "Roger Rabbit" tant qu'à faire. *acte de désespoir* Le téléphone ne se déverrouille pas. A vrai dire, le mot de passe demandé est plus court. Vous essayez donc les combinaisons qui vous paraissent possibles à partir de ces mots : Alexandre, Roger, ATRR, AT, RR, Touvier, Rabbit... rien. En y réfléchissant, vous ne reconnaissez pas votre écriture. - Kid. a écrit:
- Je vais me débarbouiller déjà. Prendre une douche et changer de vêtements, au cas où quelqu'un débarque.
Retour dans la salle de bain. Vous faites couler l'eau, vous vous déshabillez tranquillement, passez sous l'eau. Vous sentez la chaleur de l'eau sur votre peau. Vous écoutez attentivement le bruit des goûtes sur votre crâne, sur le sol. C'est une musique apaisante. Les yeux fermés, vous profitez en essayant d'oublier le mal de tête. Lorsqu'il revient à la charge, la douleur surprend, vous tombez.
Revoilà Nyan Cat. Vous rêvez toujours de ça ou quoi ? Ca ne dure pas longtemps : vous revenez à vous. Le mal de tête a disparu. Enfin.
Vous vous séchez, vous vous rhabillez. Apparemment, personne n'a débarqué pendant votre perte de conscience. L'odeur est toujours aussi forte. - Momo17 a écrit:
- Après m'être changé, je fouille tout l'appart' histoire de récolter des indices..
Vous vous décidez de faire un tour et d'analyser votre environnement. Vous commencez par la chambre dans laquelle vous vous êtes réveillé. Le lit est taché, ainsi que le sol jusqu'à la porte. Il semble y avoir plus de traces de pas que ce que vos mouvements précédents peuvent expliquer. A y regarder de plus près, il y a des traces d'autres chaussures. Sur la table de chevet, un bout de papier, vous reconnaissez l’écriture...J'ai eu sa peau. Roger RabbitLe reste de la chambre de vous donne aucun autre détail ou piste dans ses détails. Dans sa globalité, elle vous paraît très plaisante et confortable. En levant les yeux, vous appréciez la hauteur du plafond, qui rend la pièce encore plus spacieuse et volumineuse qu'elle n'ait. Tout, de la tapisserie au parquet, en passant par le chandelier et le bureau en marbre, est resplendissant, si on oublie, bien sur, ce qui doit être des litres de sang dispersé un peu partout.Je dois être plein de thunevous laissez échapper. Vous continuez en entrant dans la salle de bain, qui ne contient rien de plus que ce que vous avez déjà pu voir : rien ne vous frappe. Cette salle bain étant directement reliée, a la chambre, la seule issue possible est la porte de la chambre, qui donne sur un couloir. Toutes les portes sont verrouillées, et le couloir vous frappe par deux de ces aspects : premièrement, il est encore synonyme d'un propriétaire fortuné : vous voyez des peintures, des photos, accrochées au mur, mais vous n'y êtes pas. Deuxièmement, le mur face à vous est couvert de sang. Cette fois, vous arrivez a voir plus que ça : il est écrit "26". L'odeur vous force à faire demi tour et à revenir dans la chambre.
- Mauvaizherbe a écrit:
- Je touche le sang au sol pour savoir s'il est frais ou sec. Je regarde aussi les semelles de mes chaussures pour les comparer avec celles au sol. Je vais vers la première fenêtre pour voir si je reconnais la rue, l'endroit où je suis.
Vous vous baissez pour toucher le sang. Vous sentez une montée d’adrénaline au moment ou vous le touchez, mais tout redevient normal au moment où vous réalisez qu'il est sec. Vous comparez les traces de pas aux vôtres. Seule une correspond, l'autre est significativement plus grande. La personne qui les a laissées semble avoir fait un simple allez-retour dans la chambre. Derrière la fenêtre de la chambre, des volets empêchent de voir l’extérieur. Vous les ouvrez. La première chose qui vous vient à l'esprit est la dissipation légère de l'odeur. Dehors, un paysage vert, mais vide. De légères collines à l'horizon semblent suggérer qu'il y aurait une activité humaine dans cette direction. De ce qui est, selon votre estimation, le 3ème étage, vous n’apercevez qu'un jardin bien entretenue et une pelouse bien tondue. Le reste n'est qu'une prairie, dans sa forme la plus monotone, mais peut être aussi la plus décontractante. Vous ne vous souvenez pas de cet atmosphère, de cet isolement. - Kid. a écrit:
- Je regarde avec attention les tableaux qui ornent les murs pour essayer de voir si je ne reconnais personne. Je me dirige ensuite vers la porte d'entrée pour voir si elle est vérouillée.
C'est décidé : il faut aller observer ce couloir de plus prêt. Vous devez bien apparaître sur une de ces photos, un tableau sera peut-être le votre, quelque chose vous redonnera peut-être des souvenirs ? Courageusement, vous entrez dans le couloir. Heureusement, vous avez gardé votre respiration : l'odeur ne vous atteint pas. Pas encore, tout du moins. Vous regardez les photos de plus prêt : une famille. Un père, une mère et leurs deux enfants, deux filles. Le père ne ressemble en rien au visage que vous avez vu dans le miroir il y a peu. Le reste des visages ne vous dit rien. La photo a l'air récente, et même si vous vous trompez, vous ne ressemblez à aucune de ses personnes en plus vieux. Le reste des photos sont du même genre, et font intervenir la même famille. Vous vous approchez du plus grand tableau, au centre du couloir, à la gauche duquel le "2" est inscrit en encre rouge, en opposition au "6" de l'autre côté. Il vous devient difficile de garder votre souffle, et c'est lorsque vous n'arrivez plus à tenir que vous voyez que le tableau est signé :TouvierVous êtes à nouveau obligé de respirer dans ce nuage nauséabond. De là où vous vous trouvez, vous apprécier l'oeuvre. Mais vous appréciez tout particulièrement son contexte : le sang et la peinture se mélange divinement et le tableau qui aurait pu être jugé de médiocre seul, se trouve embelli par la présence de ce nombre. Cette vue vous apaise, vous fait oublier votre stimulus olfactif. Vous vous sentez bien. - Mauvaizherbe a écrit:
- J'essaie le mot de passe 26 sur le portable ._.
Vous sortez presque automatiquement votre téléphone. Ca vaut peut être le coup d'essayer, sait-on jamais. Vous entrez le code "0026". Le téléphone se déverrouille. Vous fouillez les photos, vous trouvez la photo du mur du couloir, du 26, ainsi que des photos d'une villa. Dans l'une d'entre elles, vous reconnaissez le paysage que vous venez d'observer par la fenêtre. Vous regardez ensuite les vidéos : rien. Les SMS : aucun. Le journal d'appel : un numéro a appelé ce téléphone hier : Roger - Kid. a écrit:
- Let's go, j'appelle Roger.
Vous appelez le numéro. Après quelques secondes, une voix qui vous semble familière réponds. Graillonneuse, elle répondit d'un air stressé et pressant :J'espère que c'est une urgence, on avait dit pas d'appels ! - Hokkaido a écrit:
- Je demande pourquoi.
Comment ça, pas d'appels ?Après un court soupir, la voix au bout du fil reprend.Ecoute. J'ai pas le temps ni l'envie de prendre plus de risques après ce qui s'est passé hier. Pour la dernière fois, c'est une urgence ? - Mauvaizherbe a écrit:
- Je ne veux absolument pas qu'il raccroche alors j'essaie de trouver une idée.
"Oui, c'est une urgence, Je voudrais savoir qui est mort hier. Je ne me souviens de rien, et je déconne pas." - Soma a écrit:
- Dans le doute et pour jouer la prudence, je lui dit avoir suivi le plan mais ne plus me rappeler de la suite des évènements
- Mauvaizherbe a écrit:
- On a qu'à mettre les deux, ça va ensemble! D'abord le perso lui dit qu'il se souvient de rien et ensuite qu'il a suivi le plan mais a des doutes.
Ecoutez je ne me souviens de rien, je me suis à peine réveillé que j'ai vu tout le sang... je ne sais pasC'est pas vrai...Roger laisse encore échapper un soupir. Il a l'air d'être moins sur les nerfs... mais ce n'est plus le cas lorsqu'il se remet à parler :Je t'ai laissé un mot pourtant.Je l'ai vu, oui.Et alors ?Je n'en sais rien, c'est à vous de me le dire.Quelques secondes passent, et vous sentez dans sa respiration que ce que vous venez de lui dire ne lui a pas plu du tout.Regarde dans la chambre des enfants Touvier, ça devrait te revenir. Je reviens t'aider à faire ton boulot... *sapristis !*.J'ai commencé mon boulot déjà, mais tout est fermé ! Je suis enfermé !Je sais, mais depuis quand est-ce que c'est un problème pour toi ?Vous entendez la tonalité : il a raccroché. - Hokkaido a écrit:
- Je trifouille dans le téléphone. Il doit bien y avoir des contacts dans le répertoire.
- Kid. a écrit:
- [Je bois beaucoup d'eau pour atténuer la monstrueuse gueule de bois que j'ai ce matin et jette à la ben toute la colle que je me suis enfilé dans le pif].
Sinon, je vais peut-être dans la chambre des gosses pour effectivement voir si y'a pas un truc qui fait tilt. - Mauvaizherbe a écrit:
- Je l'enfonce alors, la porte :B (FAUT BIEN AJOUTER DU PIMENT D'ESSEUHPEULETTEUH CONG)
Tout cela est bien étrange. Une autre personne vous aidera surement. Il y a bien quelqu'un qui vous expliquera ce qu'il se passe ! Vous sortez votre téléphone, à la recherche d'un autre contact, d'un autre numéro à appeler. La trace de quelqu'un d'autre qui pourrait vous permettre de mettre la situation au clair. La liste des contacts du téléphone ne se résume qu'à un seul nom, celui de Roger.
Vous suivez alors la seule piste qu'il vous a donné : la chambre des enfants. A vrai dire, vous ne savez pas de quelle porte il s'agit. Vu l'état du couloir, vu votre état, vous n'hésitez pas une seconde : vous détruirez toutes les portes et tous les murs de cette maison si il le faut pour trouver cette chambre, pour arriver à trouver l'explication, ce qui devrait vous faire rappeler ce qu'il s'est passé. La journée d'aujourd'hui est votre seul souvenir, comme si vous n'étiez né que ce matin. Vous avez découvert un monde, découvert votre passé par le sang, et vous voulez bien savoir qui vous êtes, où vous êtes, sortir de cet état d'incompréhension et d'ignorance. Vous rassemblez toute votre bonne volonté et vous vous jetez sur la première porte qui croise votre chemin : celle en face de la pièce où vous vous êtes réveillé.
La porte résiste. Vous vous y reprenez, toujours autant convaincu que c'est la porte qui mènera à votre salut, la redécouverte de votre vie, que tout refasse enfin sens. Votre épaule vous fait mal, mais vous n'hésitez pas. La vie, c'est pas Hollywood, mais cette porte tombera ! Vous entendez des craquements. Vous le sentez, la porte commence à céder. A chaque mouvement que vous entamez en direction de la porte, vous sentez son ouverture s'approcher. Sans savoir pourquoi, vous êtes persuadé que c'est ici que toutes vos réponses seront, vous sentez en vous la conviction que ce qui se cache derrière cette porte est non seulement une mine à réponse, mais une récompense. Récompense pour ces moments passés mal à l'aise, récompense pour avoir supporté la vue du sang et l'odeur probablement cadavérique. Vous voulez non seulement vous souvenir, mais atteindre ce qu'il y a de l'autre côté. Vous ne savez pas ce que c'est, mais votre esprit se concentre là dessus, s'impatiente du plaisir qu'il suppose et qu'il attends que ce qu'il se cache lui procurera. Cette attente s'intensifie, vos pupilles s'écartent, votre cœur bat la chamade, vous êtes comme un enfant le jour de noël : vous voulez votre surprise.
La porte cède. C'était la bonne porte. Vous sentez une joie immense pendant le temps que vous traversez le pas de la porte. Vous levez les yeux. C'est bel est bien une chambre, trop grande pour qu'on puisse dire à priori qu'il s'agisse d'une simple chambre d'enfants, mais vous pouvez observer deux lits, au centre d'une chambre presque symétrique. Les deux sœurs devaient être tellement jalouses l'une de l'autre qu'elles voulaient absolument avoir exactement la même chose que l'autre. L'entrée se faisait face à l'espace entre les lits, n'était pas plus proche d'un lit que de l'autre. Les étagères étaient remplies de poupées, de livres et de figurines placés quasiment au même endroit.
Une différence notable entre les deux filles était le livre qui était sur leur table de chevet : elle ne lisait pas le même livre en même temps. Question de goût ? Stratagème pour éviter la concurrence au niveau de la vitesse de lecture ? Aucun moyen de le savoir. Et à dire vrai, votre esprit était dirigé vers d'autres détails.
Vous ne pouvez plus voir de quelle couleur était la tapisserie : les murs sont rouges. Vous ne pouvez distinguer aucun des titres des livres : ils sont trempés. Une couche de quelques centimètres coule sous vos pieds. Vous sentez la substance s'infiltrer dans vos chaussures et couler entre vos orteils. Le reste de la scène capture bien plus votre regard : entre les deux lits, face à vous, quatre cadavres se baignent dans ce qui était leur substance vitale. Deux semblent être des enfants, ils sont placés entre un homme et une femme. Vous avez eu du mal à faire cette observation, puisqu'ils sont tellement défigurés qu'on pourrait dire que vous avez fait l'assertion que vous aviez affaire à des être humains uniquement parce que c'est ce que vous attendiez trouver, et non parce que leur corps le montraient clairement.
Non seulement leurs visages en sont à peine, mais le reste n'est pas dans un meilleur état. Ils sont nus, mais vous ne pouvez voir que leur entrailles dépasser de leur carcasse. Ils semblent être encore en un seul morceaux, à l'exception de leur mains, de leur pieds, et du sexe de l'homme, qui parsème le sol alentour. Toutes les entrailles qui dépassaient ont été rassemblées en un tas devant eux. A côté de cela, vous pouvez voir un autre tas ensanglanté. Vous avez du mal à distinguer ce que cette espèce de gélatine est, mais, à voir ce qu'il reste des corps et ce que vous avez pu voir pour le moment, il s'agit très probablement de leur peau.
Sur ce tas, un bout de papier :Je t'ai un peu mâché le travail, mon pauvre. Roger Rabbit
- Kid. a écrit:
-
J'attrape le papier pour voir si rien n'est écrit au verso puis je fais le tour de la chambre à la recherche d'indices supplémentaires (dans les placards étagères, sous les lits ...). Vous retournez le papier : ce serait bête de louper la moitié d'un message. Mais il ne contient rien que des minuscules petits bouts d’épiderme, collés au papier. Vous vous sentez bien mieux qu'avant, c'est comme si l'odeur avait disparu, vous vous sentez presque chez vous : vous avez ouvert LA porte, vous devriez pouvoir comprendre ce qui se passe, enfin. Vous fouillez les étagères, les tables de nuit, mais rien ne vous saute aux yeux : ce n'est qu'une chambre de soeurs maculée de leur sang. Vous vous penchez pour regarder sous les lits : vos main s'enfoncent dans la couche épaisse que vous sentez encore dans vos chaussures. Sous un lit, proche du tas de viscères, une poêle déformée est posée sur le sol.
Dernière édition par Asczdv le Lun 10 Nov 2014 - 2:03, édité 1 fois | |
| | | Super Poulet Membre
Age : 32 Messages : 1447
| Sujet: Re: Le topic dont vous êtes le héros Lun 10 Nov 2014 - 1:32 | |
| - Citation :
- ce n'est qu'une chambre de soeurs maculée de leur sang.
Genre totally normal! C'te psychopathe Je prends la poêle et je chope quelques viscères pour mon dîner. Je vérifie qu'il n'y a pas de code sur les murs et si pas, je passe à la cuisine pour prendre un couteau pour me défendre au cas où...(J'ai pas l'impression que ça nous avancera dans l'histoire, mais il semble qu'un type louche traîne dans les parages!) | |
| | | Asczdv Membre
Age : 32 Messages : 3040
| Sujet: Re: Le topic dont vous êtes le héros Lun 10 Nov 2014 - 17:05 | |
| - Pour le moment...:
Après avoir rêvé d'Hello Kitty sur le dos de Nyan Cat au rythme de Chocolate Rain, un rêve qui a semblé durer des heures, vous vous réveillez. La première chose que vous sentez, c'est votre propre haleine. Qu'est ce que vous avez bien pu manger qui s'est transformé en quelque chose de si pestilentiel ? Vous sentez votre cœur battre au niveau de vos tempes. Migraine. En entamant le mouvement pour vous recouvrir la bouche d'une de vos mains pour tenter de stopper la diffusion de l'odeur, vous vous rendez compte de deux choses. Premièrement, vos bras sont bien courbaturés. Ensuite, vous n'êtes plus sur de l'origine de l'odeur : vous avez les mains pleines de sang. - Wild Weasel a écrit:
- Premier réflexe : la salle de bain. Si cadavre il y a, je l'ai surement emballé dans la baignoire. S'il n'y a rien, je pourrais contempler mon reflet dans le miroir et me débarbouiller en essayant de me remémorer la veille.
Le réveil est difficile. L'odeur est persistante. Vous y pensez directement : la baignoire ? Vous devez allez vérifier. A peine debout, la douleur à la tête s'intensifie. Vous arrivez, en titubant, à l'entrée de ce que vous vous souvenez être la salle de bain. Première surprise : pas de baignoire. Deuxième surprise : pas de cadavre. Vous vous traînez vers le lavabo. Dans le miroir, vous pouvez voir un visage ridé, creux et terne. Des cheveux incolores parsèment votre crâne reluisant. Encore du sang. Vous vous débarbouillez, mais nettoyez péniblement vos mains et votre visage, en essayant de vous remémorer la veille. Vous ne vous souvenez que d'un mal de tête, d'une odeur forte, et d'un chat bourré qui traverse des arc-en-ciel sur le dos d'un biscuit à tête de chat. Avant ça, rien. - Kid. a écrit:
- Je passe mes mains partout sur mon corps à la recherche d'éventuelles blessures puisque, je n'y ai pas pensé mais, ce sang pourrait-être le mien.
Une autre idée vous vient à la tête. D'ailleurs vous vous demandez pourquoi vous n'y avait pas pensé plus tôt : êtes vous blessé ? Vous avez vu le sang, mais d'où vient-il ? La migraine est tellement forte que vous ne seriez pas étonné à l'idée de découvrir que vous avez un orteil en moins, et que vous ne sentiez pas la douleur jusqu'à présent à cause de cette satané migraine. Vous vérifiez l'état de vos membres. Leur présence d'abord, puis leur état, en allant jusqu'au détail : vos ongles, entre vos orteil, sous vos bras, dans votre dos... rien. Vous êtes physiquement en forme... si on oublie la tête. - Kid. a écrit:
- Je cherche mon portable afin d'y trouver un indice : appel manqué, message vocal, sms, vidéos ...
Vous cherchez votre téléphone dans votre poche. Vous avez bien du laisser un trace de ce qui s'est passé, d'une couleur autre que le rouge ! Le téléphone vous demande un code. Impossible de s'en souvenir. Vous savez que vous êtes du genre à écrire les mots de passe quelque part en cas d'oubli. Un petit bout de papier s'est glissée de votre poche. Vous vous baissez pour le ramasser. C'est une note. Il est écrit :Alexandre TouvierEt il est signé :Roger Rabbit - Kid. a écrit:
- Roger Rabbit
Bon alors puisque je n'ai que cette piste, je test le mot de passe "Alexandre Touvier" puis "Roger Rabbit" tant qu'à faire. *acte de désespoir* Le téléphone ne se déverrouille pas. A vrai dire, le mot de passe demandé est plus court. Vous essayez donc les combinaisons qui vous paraissent possibles à partir de ces mots : Alexandre, Roger, ATRR, AT, RR, Touvier, Rabbit... rien. En y réfléchissant, vous ne reconnaissez pas votre écriture. - Kid. a écrit:
- Je vais me débarbouiller déjà. Prendre une douche et changer de vêtements, au cas où quelqu'un débarque.
Retour dans la salle de bain. Vous faites couler l'eau, vous vous déshabillez tranquillement, passez sous l'eau. Vous sentez la chaleur de l'eau sur votre peau. Vous écoutez attentivement le bruit des goûtes sur votre crâne, sur le sol. C'est une musique apaisante. Les yeux fermés, vous profitez en essayant d'oublier le mal de tête. Lorsqu'il revient à la charge, la douleur surprend, vous tombez.
Revoilà Nyan Cat. Vous rêvez toujours de ça ou quoi ? Ca ne dure pas longtemps : vous revenez à vous. Le mal de tête a disparu. Enfin.
Vous vous séchez, vous vous rhabillez. Apparemment, personne n'a débarqué pendant votre perte de conscience. L'odeur est toujours aussi forte. - Momo17 a écrit:
- Après m'être changé, je fouille tout l'appart' histoire de récolter des indices..
Vous vous décidez de faire un tour et d'analyser votre environnement. Vous commencez par la chambre dans laquelle vous vous êtes réveillé. Le lit est taché, ainsi que le sol jusqu'à la porte. Il semble y avoir plus de traces de pas que ce que vos mouvements précédents peuvent expliquer. A y regarder de plus près, il y a des traces d'autres chaussures. Sur la table de chevet, un bout de papier, vous reconnaissez l’écriture...J'ai eu sa peau. Roger RabbitLe reste de la chambre de vous donne aucun autre détail ou piste dans ses détails. Dans sa globalité, elle vous paraît très plaisante et confortable. En levant les yeux, vous appréciez la hauteur du plafond, qui rend la pièce encore plus spacieuse et volumineuse qu'elle n'ait. Tout, de la tapisserie au parquet, en passant par le chandelier et le bureau en marbre, est resplendissant, si on oublie, bien sur, ce qui doit être des litres de sang dispersé un peu partout.Je dois être plein de thunevous laissez échapper. Vous continuez en entrant dans la salle de bain, qui ne contient rien de plus que ce que vous avez déjà pu voir : rien ne vous frappe. Cette salle bain étant directement reliée, a la chambre, la seule issue possible est la porte de la chambre, qui donne sur un couloir. Toutes les portes sont verrouillées, et le couloir vous frappe par deux de ces aspects : premièrement, il est encore synonyme d'un propriétaire fortuné : vous voyez des peintures, des photos, accrochées au mur, mais vous n'y êtes pas. Deuxièmement, le mur face à vous est couvert de sang. Cette fois, vous arrivez a voir plus que ça : il est écrit "26". L'odeur vous force à faire demi tour et à revenir dans la chambre.
- Mauvaizherbe a écrit:
- Je touche le sang au sol pour savoir s'il est frais ou sec. Je regarde aussi les semelles de mes chaussures pour les comparer avec celles au sol. Je vais vers la première fenêtre pour voir si je reconnais la rue, l'endroit où je suis.
Vous vous baissez pour toucher le sang. Vous sentez une montée d’adrénaline au moment ou vous le touchez, mais tout redevient normal au moment où vous réalisez qu'il est sec. Vous comparez les traces de pas aux vôtres. Seule une correspond, l'autre est significativement plus grande. La personne qui les a laissées semble avoir fait un simple allez-retour dans la chambre. Derrière la fenêtre de la chambre, des volets empêchent de voir l’extérieur. Vous les ouvrez. La première chose qui vous vient à l'esprit est la dissipation légère de l'odeur. Dehors, un paysage vert, mais vide. De légères collines à l'horizon semblent suggérer qu'il y aurait une activité humaine dans cette direction. De ce qui est, selon votre estimation, le 3ème étage, vous n’apercevez qu'un jardin bien entretenue et une pelouse bien tondue. Le reste n'est qu'une prairie, dans sa forme la plus monotone, mais peut être aussi la plus décontractante. Vous ne vous souvenez pas de cet atmosphère, de cet isolement. - Kid. a écrit:
- Je regarde avec attention les tableaux qui ornent les murs pour essayer de voir si je ne reconnais personne. Je me dirige ensuite vers la porte d'entrée pour voir si elle est vérouillée.
C'est décidé : il faut aller observer ce couloir de plus prêt. Vous devez bien apparaître sur une de ces photos, un tableau sera peut-être le votre, quelque chose vous redonnera peut-être des souvenirs ? Courageusement, vous entrez dans le couloir. Heureusement, vous avez gardé votre respiration : l'odeur ne vous atteint pas. Pas encore, tout du moins. Vous regardez les photos de plus prêt : une famille. Un père, une mère et leurs deux enfants, deux filles. Le père ne ressemble en rien au visage que vous avez vu dans le miroir il y a peu. Le reste des visages ne vous dit rien. La photo a l'air récente, et même si vous vous trompez, vous ne ressemblez à aucune de ses personnes en plus vieux. Le reste des photos sont du même genre, et font intervenir la même famille. Vous vous approchez du plus grand tableau, au centre du couloir, à la gauche duquel le "2" est inscrit en encre rouge, en opposition au "6" de l'autre côté. Il vous devient difficile de garder votre souffle, et c'est lorsque vous n'arrivez plus à tenir que vous voyez que le tableau est signé :TouvierVous êtes à nouveau obligé de respirer dans ce nuage nauséabond. De là où vous vous trouvez, vous apprécier l'oeuvre. Mais vous appréciez tout particulièrement son contexte : le sang et la peinture se mélange divinement et le tableau qui aurait pu être jugé de médiocre seul, se trouve embelli par la présence de ce nombre. Cette vue vous apaise, vous fait oublier votre stimulus olfactif. Vous vous sentez bien. - Mauvaizherbe a écrit:
- J'essaie le mot de passe 26 sur le portable ._.
Vous sortez presque automatiquement votre téléphone. Ca vaut peut être le coup d'essayer, sait-on jamais. Vous entrez le code "0026". Le téléphone se déverrouille. Vous fouillez les photos, vous trouvez la photo du mur du couloir, du 26, ainsi que des photos d'une villa. Dans l'une d'entre elles, vous reconnaissez le paysage que vous venez d'observer par la fenêtre. Vous regardez ensuite les vidéos : rien. Les SMS : aucun. Le journal d'appel : un numéro a appelé ce téléphone hier : Roger - Kid. a écrit:
- Let's go, j'appelle Roger.
Vous appelez le numéro. Après quelques secondes, une voix qui vous semble familière réponds. Graillonneuse, elle répondit d'un air stressé et pressant :J'espère que c'est une urgence, on avait dit pas d'appels ! - Hokkaido a écrit:
- Je demande pourquoi.
Comment ça, pas d'appels ?Après un court soupir, la voix au bout du fil reprend.Ecoute. J'ai pas le temps ni l'envie de prendre plus de risques après ce qui s'est passé hier. Pour la dernière fois, c'est une urgence ? - Mauvaizherbe a écrit:
- Je ne veux absolument pas qu'il raccroche alors j'essaie de trouver une idée.
"Oui, c'est une urgence, Je voudrais savoir qui est mort hier. Je ne me souviens de rien, et je déconne pas." - Soma a écrit:
- Dans le doute et pour jouer la prudence, je lui dit avoir suivi le plan mais ne plus me rappeler de la suite des évènements
- Mauvaizherbe a écrit:
- On a qu'à mettre les deux, ça va ensemble! D'abord le perso lui dit qu'il se souvient de rien et ensuite qu'il a suivi le plan mais a des doutes.
Ecoutez je ne me souviens de rien, je me suis à peine réveillé que j'ai vu tout le sang... je ne sais pasC'est pas vrai...Roger laisse encore échapper un soupir. Il a l'air d'être moins sur les nerfs... mais ce n'est plus le cas lorsqu'il se remet à parler :Je t'ai laissé un mot pourtant.Je l'ai vu, oui.Et alors ?Je n'en sais rien, c'est à vous de me le dire.Quelques secondes passent, et vous sentez dans sa respiration que ce que vous venez de lui dire ne lui a pas plu du tout.Regarde dans la chambre des enfants Touvier, ça devrait te revenir. Je reviens t'aider à faire ton boulot... *sapristis !*.J'ai commencé mon boulot déjà, mais tout est fermé ! Je suis enfermé !Je sais, mais depuis quand est-ce que c'est un problème pour toi ?Vous entendez la tonalité : il a raccroché. - Hokkaido a écrit:
- Je trifouille dans le téléphone. Il doit bien y avoir des contacts dans le répertoire.
- Kid. a écrit:
- [Je bois beaucoup d'eau pour atténuer la monstrueuse gueule de bois que j'ai ce matin et jette à la ben toute la colle que je me suis enfilé dans le pif].
Sinon, je vais peut-être dans la chambre des gosses pour effectivement voir si y'a pas un truc qui fait tilt. - Mauvaizherbe a écrit:
- Je l'enfonce alors, la porte :B (FAUT BIEN AJOUTER DU PIMENT D'ESSEUHPEULETTEUH CONG)
Tout cela est bien étrange. Une autre personne vous aidera surement. Il y a bien quelqu'un qui vous expliquera ce qu'il se passe ! Vous sortez votre téléphone, à la recherche d'un autre contact, d'un autre numéro à appeler. La trace de quelqu'un d'autre qui pourrait vous permettre de mettre la situation au clair. La liste des contacts du téléphone ne se résume qu'à un seul nom, celui de Roger.
Vous suivez alors la seule piste qu'il vous a donné : la chambre des enfants. A vrai dire, vous ne savez pas de quelle porte il s'agit. Vu l'état du couloir, vu votre état, vous n'hésitez pas une seconde : vous détruirez toutes les portes et tous les murs de cette maison si il le faut pour trouver cette chambre, pour arriver à trouver l'explication, ce qui devrait vous faire rappeler ce qu'il s'est passé. La journée d'aujourd'hui est votre seul souvenir, comme si vous n'étiez né que ce matin. Vous avez découvert un monde, découvert votre passé par le sang, et vous voulez bien savoir qui vous êtes, où vous êtes, sortir de cet état d'incompréhension et d'ignorance. Vous rassemblez toute votre bonne volonté et vous vous jetez sur la première porte qui croise votre chemin : celle en face de la pièce où vous vous êtes réveillé.
La porte résiste. Vous vous y reprenez, toujours autant convaincu que c'est la porte qui mènera à votre salut, la redécouverte de votre vie, que tout refasse enfin sens. Votre épaule vous fait mal, mais vous n'hésitez pas. La vie, c'est pas Hollywood, mais cette porte tombera ! Vous entendez des craquements. Vous le sentez, la porte commence à céder. A chaque mouvement que vous entamez en direction de la porte, vous sentez son ouverture s'approcher. Sans savoir pourquoi, vous êtes persuadé que c'est ici que toutes vos réponses seront, vous sentez en vous la conviction que ce qui se cache derrière cette porte est non seulement une mine à réponse, mais une récompense. Récompense pour ces moments passés mal à l'aise, récompense pour avoir supporté la vue du sang et l'odeur probablement cadavérique. Vous voulez non seulement vous souvenir, mais atteindre ce qu'il y a de l'autre côté. Vous ne savez pas ce que c'est, mais votre esprit se concentre là dessus, s'impatiente du plaisir qu'il suppose et qu'il attends que ce qu'il se cache lui procurera. Cette attente s'intensifie, vos pupilles s'écartent, votre cœur bat la chamade, vous êtes comme un enfant le jour de noël : vous voulez votre surprise.
La porte cède. C'était la bonne porte. Vous sentez une joie immense pendant le temps que vous traversez le pas de la porte. Vous levez les yeux. C'est bel est bien une chambre, trop grande pour qu'on puisse dire à priori qu'il s'agisse d'une simple chambre d'enfants, mais vous pouvez observer deux lits, au centre d'une chambre presque symétrique. Les deux sœurs devaient être tellement jalouses l'une de l'autre qu'elles voulaient absolument avoir exactement la même chose que l'autre. L'entrée se faisait face à l'espace entre les lits, n'était pas plus proche d'un lit que de l'autre. Les étagères étaient remplies de poupées, de livres et de figurines placés quasiment au même endroit.
Une différence notable entre les deux filles était le livre qui était sur leur table de chevet : elle ne lisait pas le même livre en même temps. Question de goût ? Stratagème pour éviter la concurrence au niveau de la vitesse de lecture ? Aucun moyen de le savoir. Et à dire vrai, votre esprit était dirigé vers d'autres détails.
Vous ne pouvez plus voir de quelle couleur était la tapisserie : les murs sont rouges. Vous ne pouvez distinguer aucun des titres des livres : ils sont trempés. Une couche de quelques centimètres coule sous vos pieds. Vous sentez la substance s'infiltrer dans vos chaussures et couler entre vos orteils. Le reste de la scène capture bien plus votre regard : entre les deux lits, face à vous, quatre cadavres se baignent dans ce qui était leur substance vitale. Deux semblent être des enfants, ils sont placés entre un homme et une femme. Vous avez eu du mal à faire cette observation, puisqu'ils sont tellement défigurés qu'on pourrait dire que vous avez fait l'assertion que vous aviez affaire à des être humains uniquement parce que c'est ce que vous attendiez trouver, et non parce que leur corps le montraient clairement.
Non seulement leurs visages en sont à peine, mais le reste n'est pas dans un meilleur état. Ils sont nus, mais vous ne pouvez voir que leur entrailles dépasser de leur carcasse. Ils semblent être encore en un seul morceaux, à l'exception de leur mains, de leur pieds, et du sexe de l'homme, qui parsème le sol alentour. Toutes les entrailles qui dépassaient ont été rassemblées en un tas devant eux. A côté de cela, vous pouvez voir un autre tas ensanglanté. Vous avez du mal à distinguer ce que cette espèce de gélatine est, mais, à voir ce qu'il reste des corps et ce que vous avez pu voir pour le moment, il s'agit très probablement de leur peau.
Sur ce tas, un bout de papier :Je t'ai un peu mâché le travail, mon pauvre. Roger Rabbit - Kid. a écrit:
-
J'attrape le papier pour voir si rien n'est écrit au verso puis je fais le tour de la chambre à la recherche d'indices supplémentaires (dans les placards étagères, sous les lits ...). Vous retournez le papier : ce serait bête de louper la moitié d'un message. Mais il ne contient rien que des minuscules petits bouts d’épiderme, collés au papier. Vous vous sentez bien mieux qu'avant, c'est comme si l'odeur avait disparu, vous vous sentez presque chez vous : vous avez ouvert LA porte, vous devriez pouvoir comprendre ce qui se passe, enfin. Vous fouillez les étagères, les tables de nuit, mais rien ne vous saute aux yeux : ce n'est qu'une chambre de soeurs maculée de leur sang. Vous vous penchez pour regarder sous les lits : vos main s'enfoncent dans la couche épaisse que vous sentez encore dans vos chaussures. Sous un lit, proche du tas de viscères, une poêle déformée est posée sur le sol.
- Super Poulet a écrit:
- Je vérifie qu'il n'y a pas de code sur les murs et si pas, je passe à la cuisine pour prendre un couteau pour me défendre au cas où...
(J'ai pas l'impression que ça nous avancera dans l'histoire, mais il semble qu'un type louche traîne dans les parages!) Les murs n'ont aucun motif reconnaissable. Des tâches, des traces d'éjection, mais rien de visible qui vous marque à l'esprit.
Vous sortez de cette chambre.Toutes les portes étant fermé, c'est difficile de viser la cuisine comankonfé ? | |
| | | Soma Membre
Age : 35 Messages : 1977
| Sujet: Re: Le topic dont vous êtes le héros Mar 11 Nov 2014 - 0:54 | |
| Arg j'ai beaucoup à lire depuis la dernière fois où je suis venu | |
| | | Asczdv Membre
Age : 32 Messages : 3040
| Sujet: Re: Le topic dont vous êtes le héros Mar 11 Nov 2014 - 15:09 | |
| J'ai fait une grande réponse vu que je vous avait fait attendre comme un fou... et qu'en plus à la base je voulais "que les histoire s'enchaînent" | |
| | | Kid. Membre
Age : 32 Messages : 3228
| Sujet: Re: Le topic dont vous êtes le héros Mar 11 Nov 2014 - 17:47 | |
| - Super Poulet a écrit:
(J'ai pas l'impression que ça nous avancera dans l'histoire, mais il semble qu'un type louche traîne dans les parages!) Je pense que ce type louche, c'est "nous" en fait J'enfonce une nouvelle porte. | |
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