Vos pensées du moment ...

j'ai pas dit de pas reflechir plus loin, mais quand t'as une direction qui est donnée par le courant, c'est plus facile à changer quand on change la direction à la source, que si on doit la changer en plein milieu

Ouais enfin si personne avait réfléchi on aurait pas évolue depuis des millénaires, la surconsommation ça m'exaspere car les gens réfléchissent pas aux conséquences de leur mode de vie, chacun vit sur son petit nuage sans se soucier du reste x)
Puis les débiles qui caricaturent les végétariens genre omg comment tu peux faire un repas sans viande -____-
Mais c'est pareil pour tout le reste bien sur, acheter 50 paires de chaussure est tout aussi absurde...

J'avais vu un reportage sur une famille qui tentait de bannir totalement la consommation de plastique de leur vie quotidienne : ils y parvenaient, mais ça s'apparentait pour eux à un véritable parcours du combattant tant on a mis du plastique partout. Dans ce cas c'était difficile, mais comme pour tout, si chacun réduit un peu sa consommation, ça se répercute en haut de la chaîne, et les industriels qui veulent nous refourguer toutes leurs merdes, seront bien capables de s'adapter au marché, de trouver des alternatives. Si on suit le courant, ils iront forcément à ce qui leur revient le moins cher, le plus rentable, donc le moins qualitatif, donc soit le moins bon pour nous ou pour l'environnement.

Paris, la ville ou tu peux croiser un mec qui se rase en marchant   

Jag a écrit:

Paris, la ville ou tu peux croiser un mec qui se rase en marchant   

Si il utilisait un rasoir à lame,  c'est un pro!
Ou un mec qui tourne une pub pour une marque de rasoir

Je sais pas trop si je devrais continuer à traîner avec certaines personnes, ils m'indiffèrent assez, c'est pas qu'ils soient désagréables, je sais pas... Mais d'un autre coté j'ai tellement rien à coté pour l'instant que...

Tout dépend si tu préfères être mal accompagnée que seule, ou l'inverse...

Bah disons que les voir fait passer le temps et ça me permet de tester de nouvelles choses donc je ne peux pas dire que cela ne m'apporte rien objectivement, c'est un peu comme je faisais de l'xp avec des combats faibles en attendant des combats plus durs, ca me permettra d’être mieux préparée
Plus on a de vécu et d'expérience plus c'est naturel de communiquer avec autrui, je me dis qu'il vaut mieux que je me force plutot que m'isole complètement pour oublier encore plus les codes sociaux.
( JE SUIS TROP GEEK OSKOUR. )

Peut-être, mais je dis bravo à ta réflexion. Courage petite geekette.

Je me demande ce que ça fait d'avoir un enfant rate. Est ce qu'on dit qu'on a rate l'éducation ? Est ce qu'on l'aime moins? Est ce qui' n regrette d'avoir gâche 20 ans de sa vie a ça? Après tout c'est comme passer des mois a construire une horloge, on s'attend a ce qu'elle soit capable de don et l'heure mais en fait c'est de la merde, elle sert a rien.

Tout est une question de perspective et de relativisation...

J'ai encore l'impression d'avoir fait un truc qu'il fallait pas mais je sais pas quoi

Qu'est ce qui s'est passé jagouroudutrico ?

Bah j'en sais rien justement

Alors quels sont les effets dont tu ignores les causes ? D'où vient cette impression ?

Bah ca t'arrive jamais ce genre de trucs?

Ah tu t'es juste réveillée ce matin avec cette impression ? J'ai cru qu'il s'était passé quelque chose et que tu te pensais responsable.

Dans ce cas, ça arrive, et avoir aucune idée de ce qui peut aller mal et de ce que tu peux avoir fait, ouais, c'est assez terrible :s si tu n'arrives pas à voir ce que ça peut être, c'est que probablement il n'y a rien dont tu es au courant

Si mais je m'en rends jamais compte moi meme donc c'est chiant

Il ne faut pas confondre vendre sa voiture et lâcher une caisse.

J'ai aucune espèce d'envie d'être demain. Le père d'un ami est décédé ce weekend d'une crise cardiaque alors qu'il avait que 51 ans. La famille était dans un état pas possible, j'ai voulu appeler mais j'en ai pas eu le courage, d'ailleurs je sais pas du tout quoi dire dans ce genre de moments. Être présent ok mais je me sens grave inutile si je dis rien. Je me sens encore plus frustré parce que ces dernières années on s'est pas mal éloigné mon pote et moi, il s'est marié et a eu des enfants alors que moi je faisait ma fac sans me poser de questions. Ma présence demain me semble artificielle, je sais que je dois être là pour lui mais on s'est tellement peu vu ces dernières années que je me sens presque mal d'y aller bien que je me sentirais encore plus mal si je n'y allais pas. J'ai hâte que tout ça soit terminé, j'ai peur de pas arriver à manifester les bonnes émotions ou de pas dire ce qu'il faudrait ou de pas parler quand il faudrait, bref je déteste cette situation.

Je comprends le sentiment. Le seul "conseil" que je puisse donner, c'est d’être toi meme, dire ce que tu penses, meme si tu as peur que cela semble bateau ou superficiel, la sincérité est la seule chose qui importe et elle transparaît facilement.
Pas besoin d'en faire des tonnes pour qu'il sache que tu es là pour lui, pas besoin de "chercher les mots justes" tu les as surement déjà.
Courage à la famille.

...

Jag a écrit:

Je comprends le sentiment. Le seul "conseil" que je puisse donner, c'est d’être toi meme, dire ce que tu penses, meme si tu as peur que cela semble bateau ou superficiel, la sincérité est la seule chose qui importe et elle transparaît facilement.
Pas besoin d'en faire des tonnes pour qu'il sache que tu es là pour lui, pas besoin de "chercher les mots justes" tu les as surement déjà.
Courage à la famille.

Merci d'avoir pris le temps de me lire.

T'as présence est suffisante. Tu sais il n'y en a pas beaucoup qui sont doués pour ça, on a mis une demie-heure à écrire une simple phrase sur une carte et on était 4 à réfléchir. Ce n'est jamais simple de trouver les mots qu'il faut mais au final ce qui est important pour la personne c'est simplement voir que tu étais à ses côtés dans un moment difficile pour lui. Tes mots seront justes car ils viendront du coeur. 

Je pense beaucoup à mon enfance en ce moment et à tous les mécanismes qu'ils me restent de cette époque.
La lâcheté et l'évitement étaient déjà présent à l'époque. Je repense à quand j'avais 10 ans et que je me cachais pour pleurer, je repense à mon incapacité à réagir ou exprimer mes émotions.
Je repense à toutes les fois ou je faisais semblant de rien entendre, ou je m'isolais et ou je priais un Dieu qui ne m'écoutait jamais.
Je repense au fait qu'en mon fort intérieur j'avais envie de réagir, de dire quelque chose, de m'interposer mais je le faisais jamais.
Je me cachais pour pleurer en silence en faisant bien attention à ce que personne ne me voit.
Je me souviens d'une fois ou j'avais pas réussi à me retenir à temps, j'ai tenté d'aller me cacher mais j'ai éclaté en sanglots trop tôt, j'ai été obligé de parler alors et j'ai dit l'inverse de ce que j'aurais du dire, parce que j'étais jeune et j'avais pas la distante qui me permettait de réfléchir, j'ai pas réalisé.
J'y ai souvent repensé par la suite, me demandant pourquoi j'avais dit ça et pas autre chose, de plus percutant, de plus vrai, de plus logique et intelligent.
Le reste du temps je prétendais être ignorante, ne pas entendre, ne pas être touchée.

Et aujourd'hui c'est toujours ce que je fais à un autre niveau, dans des contextes différents, j'ai toujours 10 ans, je suis toujours incapable d'avoir le moindre dialogue sur mes émotions, de laisser transparaître ce que je ressens vraiment.

De part ce fait il m'arrive de blesser les autres par cette incapacité à dialoguer et d'autres fois c'est l'inverse, quand on me blesse profondément j'ai pas le réflexe d'en parler, d'essayer de faire comprendre, j'ai juste envie de m'éloigner, prendre mes distances, détruire les émotions pour ne plus avoir mal.

J'aimerais ne plus avoir 10 ans.

Il y aurait plein de choses à exprimer et à réfléchir (ce que tu ne dois pas avoir envie de faire je le conçois tout à fait), je dirai seulement que je te comprends.

Jag a écrit:

Je pense beaucoup à mon enfance en ce moment et à tous les mécanismes qu'ils me restent de cette époque.
La lâcheté et l'évitement étaient déjà présent à l'époque. Je repense à quand j'avais 10 ans et que je me cachais pour pleurer, je repense à mon incapacité à réagir ou exprimer mes émotions.
Je repense à toutes les fois ou je faisais semblant de rien entendre, ou je m'isolais et ou je priais un Dieu qui ne m'écoutait jamais.
Je repense au fait qu'en mon fort intérieur j'avais envie de réagir, de dire quelque chose, de m'interposer mais je le faisais jamais.
Je me cachais pour pleurer en silence en faisant bien attention à ce que personne ne me voit.
Je me souviens d'une fois ou j'avais pas réussi à me retenir à temps, j'ai tenté d'aller me cacher mais j'ai éclaté en sanglots trop tôt, j'ai été obligé de parler alors et j'ai dit l'inverse de ce que j'aurais du dire, parce que j'étais jeune et j'avais pas la distante qui me permettait de réfléchir, j'ai pas réalisé.
J'y ai souvent repensé par la suite, me demandant pourquoi j'avais dit ça et pas autre chose, de plus percutant, de plus vrai, de plus logique et intelligent.
Le reste du temps je prétendais être ignorante, ne pas entendre, ne pas être touchée.

Et aujourd'hui c'est toujours ce que je fais à un autre niveau, dans des contextes différents, j'ai toujours 10 ans, je suis toujours incapable d'avoir le moindre dialogue sur mes émotions, de laisser transparaître ce que je ressens vraiment.

De part ce fait il m'arrive de blesser les autres par cette incapacité à dialoguer et d'autres fois c'est l'inverse, quand on me blesse profondément j'ai pas le réflexe d'en parler, d'essayer de faire comprendre, j'ai juste envie de m'éloigner, prendre mes distances, détruire les émotions pour ne plus avoir mal.

J'aimerais ne plus avoir 10 ans.

Tu sais à la manière dont tu t'exprime, on voit bien que tu as plus d’intelligence humaine que tu ne le pense. Tu te trimbale sans doute cette mauvaise image de toi depuis l'enfance, par habitude, par lassitude sans doute aussi mais ton cas est loin d'être si désespéré. J'étais comme toi à une époque à me stigmatiser en permanence, à me juger au moindre faux pas et à toujours tout ramener à moi en me disant que rien n'avait évolué depuis l'enfance. Mais j'ai commencé à me laisser plus de liberté, à être plus indulgent avec mes erreurs, et avec ce que j'ai fait/ pas fait, dit/ pas dit. C'est inhumain de se reprocher des choses en permanence, personne n'est assez solide pour pouvoir supporter d'être mis en pièces en permanence, plus encore si la personne qui nous lynche tout le temps c'est nous même. Essaie de prendre un peu de recul, te cache tu toujours autant qu'avant? Quels sont tes progrès les plus minimes? Il y a t-il des questions ou des sujets sur lesquels tu te prends moins la tête? Essaie de voir plus loin que les défauts que tu te rabâche, il y a forcément des choses, tu es loin d'être stupide ou complètement débile sur le plan social, tu as tes difficultés c'est tout; mais difficultés ne veut pas dire "pas de progression" ou "autisme". Ca veut juste dire que tu as plus de mal pour certaines choses, qu'il te faut plus de temps. Il faut que tu arrive à t'interroger sur toi même sans en arriver à faire le bilan de tes "échecs" en société ou "échecs" tout court. Allez courage.

Merci Soma

Je t'en prie

Très sages paroles Soma..