Déjà je pense, il faudrait apprendre la différence entre ce que tu veux et ce dont tu as besoin. Ce n'est pas toujours la même chose.
Souvent le "
ce que je veux" est une écran de fumée qui dissimule des besoins plus profonds, voire inconscients. Des fois même, c'est un écran de fumée qui t’éloignes de tes réels besoins car tu es prisonnier d'un schéma qui te coule vers le fond.
Cet écran est malheureusement souvent formaté par tes préjugés et tes perceptions. Ce qui veut dire que si tu es pessimiste, triste, voire malheureux : il va t'éloigner de toi-même, de tes réels besoins.
La nuance est importante.
Ensuite, faut avoir le courage de rêver. C'est là que tout commence réellement !
C'est difficile de cerner ses véritables besoins si, dès que l'on espère et rêvasse naïvement, on se recadre en disant que c'est ridicule de cultiver l'espoir. ^_^
Et bien NON, ce n'est pas ridicule. Pas plus que d'être blasé par la vie au point de ne plus rien pouvoir apprécier réellement dans le quotidien !
Et puis quand on espère, ça débloque parfois des limites qu'on pensait insurmontables... car on se laisse un peu plus aller, on s'auto-persuade, on se rend compte que notre vision change, qu'on est moins austère et puis POUF ! Sans trop savoir comment, on se rappelle comment sourire, comment délirer et fantasmer juste pour le fun.
Puis un jour sans s'y attendre, notre vision s’éclaircit un peu.
A force d'y croire et de visualiser, les choses semblent plus simples car on s'est mind-fucké positivement. On est moins ronchon, moins impitoyable envers soi-même, plus apaisé. On commence à se dire "
Et si...". "
Et si je m'étais trompé. Et si j'essayais. Et si c'était possible au final ?"
C'est un cercle vertueux. Un déconditionnement de ce que tu étais avant.
Et une chose est sure : on ne peut pas trouver ce dont on a besoin si on n'est pas capable d'en rêver par hasard, et de se laisser aller à vouloir l'obtenir.