En parlant de la famille de la "victime"... mon père a pris 12 ans pour braquage. Bon c'était avant de rencontrer ma mère et de fonder une famille hein.
Il n'a fait que 9 ans de prison pour bonne conduite et parce que son arme n'était en réalité pas chargée. Il est passé dans le journal, à l'époque aussi les gens en parlaient (internet n'existait pas).
Alors quand j'y repense :
1 : Je ne serais pas là si un banquier ou un flic l'avait buté dans la rue.
2 : Quand certains disent "
les chiens ne font pas des chats", j'ai envie de répondre "Go fuck yourself, c'est pas dans mon délire de braquer des gens ou d'excuser ce genre de comportement !! Je cautionne pas du tout ce que mon père a fait !"
3 : Je comprend tout à fait la réaction émotive du bijoutier et sans aller jusqu'à l'excuser, je compatis pour le sentiment de rage qui a dû motiver son acte.
4 : Quand on joue avec le feu, on se brûle et si quelqu'un avait plombé mon père alors que j'existais déjà (je sais pas si vous suivez)... avec le recul... j'aurais "compris" et accusé le coup. Il en est de même pour le bijoutier, sa réaction aura des conséquences.
Bref. C'est délicat parce que l'époque est différente et qu'aujourd'hui, on a clairement le sentiment que les voyous passent toujours entre les mailles du filet et que la police est larguée. C'est blasant et ça me révolte souvent.
Je n'aime pas non plus que dans cette affaire, en jugeant le bijoutier, on renvoie une image d'impunité aux agresseurs. (Un peu comme on dirait à une fille que si elle s'est faite violée, faudrait qu'elle arrête de s'habiller aussi court !).
J'suis assez mitigée finalement... peut-être que quand on aura fait la lumière sur toute cette affaire, ce sera plus simple de se faire une idée de ce qui s'est vraiment passé.